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LES DIFFERENTES ETAPES DU MYSTERE DU SANG DE JESUS

LES DIFFERENTES ETAPES DU MYSTERE DU SANG DE JESUS

LES DIVERSES ÉTAPES DU SANG DE JÉSUS

Nous réalisons que dans le ministère terrestre de Jésus, son sang comme Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde n’a coulé que lors de sa passion allant de la flagellation à la croix. Certes, il est dit que sans effusion du sang, il n’y a pas de pardon. Comment donc comprendre ce mystère afin d’en déceler la vérité pour le bien de nos âmes ?

Dans les lignes qui suivent, nous scruterons les cinq étapes où le sang de Jésus a coulé afin d’en découvrir la valeur et son impact dans notre vie.

Le mystère du sang de Jésus - Christ :

Le sang de Jésus qui a coulé dans cinq circonstances révèle le plan de Dieu pour notre entière délivrance (salut) tout en favorisant notre totale consécration afin que la dignité perdue au Jardin d’Eden soit retrouvée. Découvrons ensemble ces circonstances si précieuses pour nous et pour le ciel :

1- SON SANG A COULE A GETHSEMANI : (Luc 22.44 ; Mt 26.36-46)

La libération de la volonté de «moi» pour se mettre au service de la volonté d’autrui a de tout temps été très difficile voire pénible eu égard à l’égoïsme, à l’égocentrisme, à l’amour de soi. Perdre sa vie, ses intérêts au profit d’un autre sans espoir de contrepartie est l’éternel combat que livre Satan à l’âme humaine afin de faire de la volonté de l’homme intérieur le point de départ du mal vers l’extérieur. Jésus, Fils de l’homme dans sa condition humaine, n’a pas échappé à ce dur, triste, pénible et douloureux combat. Il savait pourquoi il était venu dans le monde. Alors que Jésus laissa ses facultés divines pour se soumettre aux exigences célestes, nous continuons à lutter et voulons servir Dieu dans la division de nous-mêmes. Tout notre être doit fonctionner dans son harmonie telle que prévue par le Souverain Créateur pour accomplir une œuvre équilibrée, juste et agréable au Très haut.

Depuis combien de temps luttons-nous contre la volonté de Dieu dans nos vies ? Et qu’en est-il du renoncement de « moi », de « ma », de « mon », ou de « mes » dans tel aspect ou dans telle situation ? Sachons cependant que «ces grumeaux de sang » ont coulé pour libérer notre volonté afin que nous puissions dire comme Jésus Christ devant la souveraineté du Très Haut : «Seigneur, non pas ma volonté, mais la tienne» (Mt 26.39). Nous savons du fond de nous-mêmes, que nous avons souvent prononcé ces paroles des lèvres (extérieur), mais notre cœur (à l’intérieur) mentait. Parfois, nous l’avons fait sincèrement pour abandonner et pour rechuter quelques instants après devant les difficultés. Alors acceptons-nous maintenant :

-D’offrir tout notre corps à Dieu comme un sacrifice vivant pour qu’avec le feu de purification qu’est Sa Parole lorsque nous nous soumettons à elle et à elle seule, Il brûle les interdits en nous pour faire de nous des vases de son choix ou d’honneur ?

-De laisser que Dieu combatte les ronces et les épines de notre vie pour que nous devenions des instruments de paix et de bénédiction pour les autres selon qu’il est écrit : ‘‘Il n’y a point en moi de colère ; mais si je trouve à combattre des ronces et des épines, je marcherai contre elles, je les consumerai toutes ensemble, à moins qu’on ne me prenne pour refuge, Qu’on ne fasse la paix avec moi, qu’on ne fasse la paix avec moi’’ (Esaïe 27.4-5).

-De Laisser notre dos pour qu’on le laboure par le fouet, les injures, les calomnies et les médisances au profit de la gloire de Dieu ; nous ressemblerons par-là à notre Maître selon qu’il est écrit : ‘‘Des laboureurs ont labouré mon dos, is y ont tracé de longs sillons’’ (Psaumes 129.3).

-De recevoir les crachats sur notre figure, de supporter les injustices diverses comme l’Apôtre Paul qui a porté sur lui et veux que nous les portions aussi sur nous «les marques de Jésus» (Gal 6.17). Tout vrai serviteur de Dieu en effet doit expérimenter comme l’Apôtre Paul, les tristes réalités suivantes : ‘‘Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses, sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes ; par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sincère, par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes offensives et défensives de la justice ; au milieu de la gloire et de l’ignominie, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation ; étant regardés comme imposteurs, quoique véridiques ; comme inconnus, quoique bien connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, quoique non mis à mort ; comme attristés, et nous sommes toujours joyeux ; comme pauvres, et nous en enrichissons plusieurs ; comme n’ayant rien, et nous possédons toutes choses’’ (2 Cor 6.4-11).

A défaut de vivre ces choses-là, il y a encore du chemin à faire.

-De pardonner à ceux qui nous font du tort et de prier pour nos ennemis !

Cessons de lutter, offrons-nous et le sang de Jésus transformera notre volonté pour qu’elle serve Dieu. Au moment où nous faisons de ces actes, une véritable alliance avec Dieu maintenant, puissions-nous laisser que chaque parole de ce cantique devienne pour nous une prière :

- Aussi longtemps qu’étranger sur la terre, Je foulerai les sentiers douloureux. Fais qu’en tout temps, à tout bien je préfère ce que tu veux, Seigneur ! Ce que tu veux

- Oui qu’en tout temps, sous la croix la plus dure, au jour mauvais comme au jour radieux, je puisse dire éloignant tout murmure comme tu veux, Seigneur ! Comme tu veux !

- Je ne demande, O mon Dieu ! Qu’une chose : Sois mon trésor, mon appui précieux ; pour tout le reste, ordonne, faits, dispose comme tu veux Seigneur ! Comme tu veux !

- Etablis donc sur mon cœur ton empire. Si bien et par de si doux nœuds que rien jamais ne m’empêche de dire : Comme tu veux, Seigneur ! Comme tu veux !

- Et puis un jour, sans trouble, sans alarme, je chanterai sur des bords plus heureux, l’hymne qu’ici, je mêle avec mes larmes : Comme tu veux, Seigneur ! Comme tu veux !

Assurément, c’est au bout d’un combat plusieurs fois renouvelés sans victoire, que l’auteur de ce chant a enfin résolu de livrer, d’abandonner en pleines larmes sa volonté et toute sa volonté sans contrainte ni plainte, en toute âme et conscience à Dieu pour l’accomplissement des saints desseins de Dieu. Pouvons-nous à ce stade, nous arrêter, nous évaluer et faire comme l’auteur de ce chant ?

2- LE SANG A COULE QUAND JÉSUS CHRIST FUT BATTU DE VERGE

(Mt 27.26 ; Jean 19.1)

Le supplice de la flagellation chez les romains était une chose horrible qui précédait la crucifixion. Pilate, reconnaissant que Jésus était innocent, crut que par cette flagellation qui à elle seule suffisait parfois pour provoquer la mort, il obtiendrait par-là l’approbation des accusateurs du Seigneur comme châtiment exemplaire, pouvant cautionner sa libération (Luc 23.22 ; Jean 19.1-5). Ceci était l’accomplissement des Ecritures : ‘‘Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités’’ (Esaïe 53.5a).

Voici comment les romains procédaient à la flagellation : la victime était déshabillée jusqu’à la taille, puis on l’attachait, replié à un poteau. Ensuite, on le frappait sur le dos jusqu’à ce que toute la chair soit lacérée par les coups de fouet. Le fouet utilisé était constitué des lanières de cuir alourdies à leurs extrémités par du plomb ou de petites pointes qui s’enfonçaient dans la chair provoquant des déchirures et faisant couler le sang. Ce fouet était fabriqué à l’exemple du fil barbelé. La flagellation provoquait une douleur atroce et affaiblissait considérablement la victime sur le plan physique, morale et occasionnait une forte tension nerveuse. Pour un innocent, supposez quelle haine ou idée de vengeance l’animerait ou le déterminerait à tuer quelques-uns de ses bourreaux avant de s’éteindre soi-même ou d’être exterminé par ces derniers ! Pourtant à cause de nous, Christ a tout supporté afin que s’accomplissent les Ecritures dans Esaïe 50.5-6 :

  1. «Je n’ai point résisté» (v. 5)
  2. «Je ne me suis point retiré en arrière» (v. 5)
  3. «J’ai livré mon dos à ceux qui me frappaient » (v. 6)
  4. «Et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe » (v. 6)
  5. « Je n’ai point dérobé mon visage aux ignominies et aux crachats » (v. 6)

A l’état normal, le corps humain est muni d’un système de défense naturelle. Lorsqu’il y a une attaque, le système de défense déclenche l’alerte et les éléments de défense du corps provoquent une réunion de crise pour protéger l’organisme. La tension artérielle, le cœur bat très fort et tout le corps est sur la défensive, prêt à passer à l’offensive à la moindre occasion. A cet-état là, quand on sait que le sort ou le traitement que l’on subit est injuste, la réaction ne se fait pas attendre. Maîtriser ses émotions à ce moment particulier devient difficile ; mais Jésus l’a fait à cause de nous, car le sacrifice devait être parfait. Qu’aurions-nous fait à sa place ? Aurions-nous abandonné ? Nous serions-nous vengés ? Qu’aurions-nous fait au juste ?

Nous aussi, pouvons-nous dire la même chose que le Seigneur, le modèle dans la souffrance pour que s’accomplisse sur nous cette Parole de Dieu qui doit être le partage du croyant ?

Ce sang de la flagellation a coulé afin que par les meurtrissures de cet affreux supplice, nos maladies soient guéries (Es 53.5 ; 1 Pierre 2.24).

Croyons-nous en cette vérité et avons-nous la foi pour bénéficier de la grâce qui en découle ?

Déchargeons notre maladie sur Jésus qui a souffert pour nous comme substitut et nous verrons la puissance de son précieux sang et alors, nous expérimenterons le miracle de Dieu.

  1. LE SANG A COULE SOUS LA COURONNE D’ÉPINES (Mt 27.28-29 ; Jean 19.2-6)

La couronne d’épines fut placée sur sa tête, non avec douceur, mais brutalement. De nombreuses épines d’environ 5cm de longueur produisaient d’énormes blessures sur son crâne et faisaient jaillir le sang qui coulait dans ses cheveux, le long de son visage et de sa barbe. Le sang giclant des paumes de la main, ruisselait le long de ses bras et de son côté. Plus tard, la lance lui perça le côté et aussitôt il sortit du sang et de l’eau. Ses pieds furent aussi cloués et encore plus de sang coulait et tombait à terre. "Il est comme de l’eau qui s’écoule et tous ses os se séparent" (Ps. 22.15). "Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée, Il n’avait ni beauté ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire" (Es. 53.2).

La malédiction du péché d’Adam a eu pour conséquence la terre stérile, les épines, les ronces, la pauvreté, les souffrances, d’où absence complète de bénédiction (Genèse 3.17-18). En portant les épines sur sa tête, le sang de Jésus qui en coulait a une puissance qui ôte la malédiction et nous remplit de toutes sortes de bénédictions en Christ qui est l’unique source des bénédictions divines (Gal 3.13-14 ; Ephésiens 1.3).

Sommes-nous encore sous la malédiction ? Reconnaissons nos péchés, confessons-les l’un après l’autre et le sang de Jésus changera les malédictions d’hier en bénédictions d’aujourd’hui et de demain.

La couronne d’épines que porta Jésus était accompagnée des éléments très symboliques : manteau et sceptre. Toutes ces choses caractérisaient des vérités prophétiques très profondes :

- Le manteau : Les Juifs se moquaient de Jésus comme Prophète (Mt 26.68).

Ils n’avaient plus de roi depuis environ 620 ans. Entre temps les Prophètes considérés comme les plus élevés les avaient gouvernés par les oracles de Dieu pendant 220 ans. Or, depuis Malachie jusqu’à la naissance du Messie, soit 400 ans après, Israël n’avait ni vrai roi, ni vrai prophète.

Les Romains à leur tour le revêtirent de manteau écarlate (habit des chefs militaires et des rois) en signe de moquerie. Au même moment, les Ecritures l’établissaient Roi. Les Romains et le peuple Juif d’alors avaient rejeté le Roi de paix. Mais nous aujourd’hui, l’acceptons-nous vraiment dans notre vie ? Comme Roi dans toutes ses prérogatives ? Ou bien allons –nous nous moquer aussi de lui?

- La couronne : La couronne chez les Romains était la marque d’autorité royale

- Le sceptre : Chez les Romains, le sceptre est l’emblème de commandement.

Acceptons-nous Christ dans notre vie comme Roi, Monarque absolu pour régner, disposer, ordonner, commander et gouverner de manière souveraine, ou sommes-nous de ceux qui se plaignent de leur sort, admirent les hommes par motif d’intérêt refusant la honte pour rechercher leur propre gloire ?

Frère, accepte maintenant une fois pour toutes ta part de couronne, d’épines et toutes les marques et signes de honte que peuvent t’infliger les hommes ou le diable ici-bas afin qu’uni en esprit à Christ, la couronne de gloire et d’honneur soit ton partage dans l’éternité future (Apoc 2.7, 10-11,17, 26-28 ; 3.5,11-12,21).

  1. LE SANG A COULE LORSQU’ON A CRUCIFIE JÉSUS (Mt 28.33-56)

Cette étape revêt une importance qui n’est pas des moindres car étant la quatrième. Le symbolisme du chiffre quatre ‘‘exprime spirituellement ce qui est terrestre, mondain, universel – perfection de la création et des œuvres de Dieu’’. L’action accomplie par le Christ à cette étape est scellée par son sang en signe d’une alliance dont l’effet a un impact sur toute la terre et a pour but d’apporter la perfection à la création et aux œuvres de Dieu. Qui pourra dire le contraire face à ce qui s’est passé au Calvaire de la crucifixion depuis 09 heures jusqu’à 15 heures où Jésus a rendu l’âme ? (Marc 15.25 ; Mt 27.46).

Le Psaume 22.11 communément appelé Psaume messianique dépeint du verset 11 au verset 21 une réalité qui allait être vécue plus tard par Christ. Dans ces versets, nous voyons Christ souffrir et prier également; ce texte nous indique le chemin à suivre pour parvenir à Dieu. Le récit détaillé de la mort de Christ, bien que ce type soit peu usité chez les Juifs, est ici exposer. Les Juifs ont percé ses mains et ses pieds, ils l’ont cloué sur le bois maudit, laissant ainsi son corps pendu, dans les pires conditions de torture et de souffrance. Sa force naturelle fut vaincue, étant dévastée par le feu de la colère divine. D’ailleurs, qui peut ainsi tenir tête à une telle colère ? Qui en connait les limites ? La vie du pécheur est le "forfait" effacé par la vie de Celui qui a été pris en rançon.

Quelques remarques importantes sur cette étape :

  • Jésus n’est pas porté, mais il chemine lui-même du lieu de la flagellation au lieu de la crucifixion, en portant sa croix (Mt 27.33)

Il a volontairement accepté cette étape pour notre bien. Il a enduré toutes les épreuves par amour pour nous, buvant la coupe jusqu’à la lie (Marc 10.38). Christ a été mené comme un Agneau à la boucherie, comme un Sacrifice à l’autel. Même les miséricordes des méchants sont vraiment cruelles. Lui prenant sa croix, ils ont contraint Simon de Cyrène à la porter. Puissions- nous être prêts, O Seigneur, à porter la croix que tu nous as destinée, et la porter chaque jour, en te suivant avec bonne humeur !

La grâce providentielle se manifesta sur Simon de Cyrène car Dieu le choisit à dessein sans son consentement pour participer à l’œuvre de Dieu en portant la croix de Jésus. Arrêtons-nous un instant et réfléchissons. En attribuant la croix à Simon, où est passé son bagage du champ contenant ses vivres qui garantirait sa survit physique ? Certainement jeté parce que le port de la croix devenait une priorité pour Dieu. Simon était désintéressé à tout ce qui se passait, mais Dieu voulut l’y impliquer. Mais cette transition ne pouvait se passer si vulgairement. Des actes et faits doivent être pris en compte : (1) on arrache sa provision du champ de manière violente car les soldats le forcèrent ; (2) Puisqu’il est dit que les Juifs descendirent Jésus de la croix pour l’enterrer parce que le sabbat aller commencer, nous présumons que Simon voyait ainsi sa provision pour samedi complètement perdue ; (3) il est soumis à un jeûne forcé, lui et toute sa maisonnée ; (4) il devait s’attendre au mécontentement de sa famille et de ceux à sa charge ; (5) Dieu le privait de la nourriture physique pour l’alimenter spirituellement, pas lui seul, mais toute l’Afrique d’alors et d’après, mais le connaissait-il vraiment ? (6) comme Naaman qui se trempait dans l’eau du Jourdain en murmurant pourtant pour son bien, ne portait-il pas la croix en se plaignant ? (7) connaissait-il son nouveau sort puisqu’il rentrait du champ et ne savait rien de tout ce qui se passait ? (8) en portant la croix, certainement la partie arrière qui devait trainer à terre par suite de l’affaiblissement de Jésus après la flagellation, les hommes devaient le suspecter comme un autre malfaiteur ajouté à la liste des trois autres ; (9) Simon devait être troublé en son fort intérieur, rempli d’interrogations ; (10) il était pourtant sur le chemin de la gloire car participant personnellement à l’accomplissement de l’œuvre du salut, mais dans l’ignorance ; (11) sans le vouloir, la grâce de Dieu l’a conduit sur le chemin de la croix jusqu’au lieu de l’accomplissement des desseins éternels de Dieu ; (12) Simon a perdu sa provision champêtre pour partager la souffrance de Christ en vue du salut des hommes ; (13) les fils de Sem (juifs), les fils de Japhet (les européens) contribuaient à la crucifixion de Christ, mais Simon qui représentait Cham (l’Afrique) a été choisi par la providence divine, ce même involontairement pour la mission de l’Evangile.

Les Africains ont-ils compris qui ils sont et quel est le programme de Dieu pour eux dans la mission mondiale de l’Evangélisation en vue du Royaume de Dieu ? Que chacun prenne conscience en considérant Esaïe 19 !

Jésus était devenu par sa crucifixion, une coupe de jugement de Dieu pour nos péchés et en même temps, une coupe de bénédiction divine pour nous. Nous devons retenir que Jésus est mort à la Pâque, et lors de la Pâque, les Israélites prononçaient une prière de bénédiction tenant une coupe dans la main (la coupe de bénédiction). La coupe est appelée en Hébreu kos, gabhia’ et mizraq, si nous voulons considérer sa signification dans ce seul contexte. Elle était employée par les Lévites pour les libations (Ex 25.29). C’était le vase (ou calice) servant à répandre le sang sacrificiel sur l’autel (Ex 27.3 ; Nombres 4.14 ; 1Rois 7.40 ; 2Roisi 12.14 ; 1Chron 28.17 ; Néhémie 7.69 ; Jérémie 52.19 ; Zach 9.15).

Au sens figuré, la coupe symbolise la vie, la destinée (Jérémie 51.7 ; Ez. 23.31). Lorsque l’Eternel juge son peuple, il lui fait boire la coupe de sa fureur ou d’étourdissement (Psaumes 75.9; Esaïe 51.17,22 ; Jérémie 25.15-18,28 ; 49.12 ; 51.7 ; Lam 4.21; Habacuc 2.16). Les Juifs s’en servaient pour les aspersions rituelles (Marc. 7.4). La coupe était aussi employée pour la cène (Mt. 26.27; Marc. 14.23; Luc. 22.17,20; 1 Cor. 11.27).

Toujours sens figuré, Jésus-Christ a bu la coupe, c’est-à-dire, qu’il est passé par la mort (Mt 20.22; 26.39, 42; Marc 10.38 ; 14.36 ; Luc 22.42; Jean 18.11).

Y a-t-il jamais eu une peine comme sa peine ? Et quand nous voyons de quelle sorte de mort il a été sujet, qu’il nous soit permis de voir de quelle sorte d’amour il nous aimait. Comme si la mort, une mort si affreuse, n’était pas suffisante, ils ont rajouté à son amertume et à sa terreur, le partage de ses vêtements. Il est, en effet, écrit à ce sujet :

  • « après l’avoir crucifié » (Psaumes 22.16 ; Jean 20.20, 25,27 ; Actes 4.10)
  • « Les soldats se partagèrent ses vêtements » (Luc 23.34
  • « ce qui avait été annoncé » (Jean 19. 24 ; Psaumes 22.18)
  • Jésus refuse de boire le vin mêlé de fiel qui lui est offert (Mt 27.34).

Selon Proverbes 31.6, les Romains au moment de la crucifixion, administraient à leurs victimes un médicament constitué de la myrrhe qui était narcotique mélangé à du vin afin de soulager la douleur. Jésus refusa d’émousser ses sens afin de garder sa lucidité pour accomplir dans toute sa perfection, l’œuvre qui était la sienne. En effet, cette lucidité lui permit de prier pour les brigands alors qu’il était en pleine douleur. Le résultat fut la repentance de l’un des deux qui l’insultaient pourtant aussi. Cette lucidité lui permis de rester bien éveillé pour s’opposer fermement aux puissances de ténèbres de douze heures à quinze heures et enfin, crier à Dieu et prier pour remettre son esprit au Père de toute chose. Tout ceci était l’accomplissement prophétique : « Ils mettent du fiel dans ma nourriture, et, pour apaiser ma soif, ils m’abreuvent de vinaigre » (Psaumes 69.22).

Lorsque, nous souffrons donc et nous nous décourageons ou cherchons le raccourci pour échapper aux douleurs au lieu de prier, qu’en dira-t-on ? Quand nous traversons des moments pénibles, loin de Dieu, c’est alors que nous devons nous tenir devant Lui pour qu’Il nous fortifie ; quand nous sommes loin de toute joie spirituelle, sachons saisir le réconfort qu’Il nous donne. Nous devons méditer sur les souffrances et la résurrection de Christ, jusqu’à ce que nous puissions ressentir en nos âmes toute la Puissance et l’Amour qui en découlent.

  • Après la crucifixion, ses vêtements ont été partagés par un tirage au sort (Mt 27.35)

Notre Seigneur Jésus, lors de la crucifixion, a été déchiré, dépouillé de ses vêtements en sorte qu’Il peut maintenant nous revêtir de sa droiture. Les vêtements couvrent le corps, mais ne peuvent couvrir les péchés ni l’âme, ni l’esprit. Nos vêtements sont souillés en sorte qu’il faut faire attention de les toucher de peur d’en être souillé « et pour d’autres encore, ayez une pitié mêlée de crainte, haïssant jusqu’à la tunique souillée par la chair » (Jude 23b). Esaïe dira que notre justice est comme un vêtement souillé (Esaïe 64.5). Prenant notre place de pécheur, il se fit débarrassé de toutes ces choses temporaires et souillées afin de nous revêtir plus tard, non des vêtements qui se détériorent, mais de sa justice éternelle : « Et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur, car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints » (Apocalypse 19.8)

Selon l’écriture, Christ était destiné à souffrir. Que ceci puisse affermir notre foi en Lui, afin de pouvoir le considérer comme "le Messie"; que cela puisse nous faire découvrir le meilleur de nos amis, Celui qui nous aime et qui a souffert pour nous. Christ, lors de son agonie a prié, a prié avec ferveur, pour que cette coupe passe loin de Lui, mais la volonté du Père était toute autre.

  • Ses bourreaux restent assis à côté de la croix et le regardent (Mt 27.36)
  • C’est sur la croix qu’il est reconnu universellement comme Roi (Mt 27.37)

Il était habituel de mettre la honte sur les malfaiteurs, en notifiant sur un écriteau le crime pour lequel ils étaient condamnés à mort. C’est pourquoi ils en ont fixé un au-dessus de la tête de Christ. Ce que Pilate décida pour lui comme reproche a été dirigé par Dieu, de façon que même son accusation fut à son honneur. Savons-nous donc que lorsque nous souffrons pour Christ, les insultes, les mépris et autres facteurs dont nous sommes injustement victimes sont une marque d’honneur ou d’estime pour notre Dieu ? Mais alors, lorsque cette couronne est posée sur notre tête comme insigne honorifique, nous crions au scandale. Misérables que nous sommes ! Puissions-nous reconnaître notre identité et nous y conformer pour entrer dans la gloire de Dieu !

Certainement, ce chant nous aiderait selon Luc 21.36 à toujours prier pour rester éveiller devant Dieu :

Veille au matin, quand un ciel sans nuage
Semble annoncer un jour calme et serein,
C’est dans ton cœur que peut gronder l’orage
Qui fait tomber le
pèlerin.

Refrain
Veille au matin, veille le soir,
Veille et prie toujours.
Font oublier le céleste séjour;
Trouve un instant pour être solitaire
Dans la prière et dans
l’amour

Veille le soir, quand se fait le silence :
Pense aux bienfaits de ton céleste ami;
Cherche avec soin sa divine présence,
Verse en son cœur tout ton
souci

Veille toujours, en tous lieux, à toutes heures,
Car l’ennemi te guette à chaque instant,
Pour se glisser dans la sainte demeure
Où doit régner le Tout-
Puissant.

En même temps que lui ont été crucifiés deux voleurs. Il a été, à sa mort, compté parmi les transgresseurs, pour que nous, à notre mort, puissions être comptés parmi les saints.

  • Il est l’objet de toutes les railleries, des moqueries, d’injures, de mépris alors qu’il est élevé en position de gloire par l’insigne de Roi (Mt 27.39-43)

Les insultes et les railleries qu’il a reçues sont ici rapportées. Les ennemis de Christ travaillent de manière à faire croire aux autres, ce qu’eux-mêmes pensent être faux de la religion et du peuple de Dieu. Les principaux sacrificateurs, les scribes, et les anciens, reprochaient à Jésus de se prétendre le Roi d’Israël. De nombreuses personnes pourraient suffisamment aimer le Roi d’Israël, s’il descendait seulement de la croix ; s’ils pouvaient avoir son royaume sans la tribulation à travers laquelle ils devraient y entrer. Or, s’il n’y a pas de croix, alors pas de Christ, pas de couronne. Ceux qui veulent régner avec lui doivent être disposés à souffrir avec lui.

Considérons dans les lignes suivantes, la mort des Apôtres et posons-nous des questions intérieures pour nous repositionner par rapport à Dieu :

- Jérémie fut mis à mort,

- Jean Baptiste fut décapité,

- Jésus le chef de l'Eglise fut crucifié

- Jacques, frère de Jean fut décapité

- Etienne fut lapidé,

- Matthieu fut mis à mort en Ethiopie,

- Marc fut traîné dans la rue jusqu'à la mort,

- Luc fut pendu

- Pierre fut crucifié la tête en bas,

- Simon le Cananite fut crucifié,

- André fut attaché à une croix en X jusqu’à ce que mort s’en suive,

- Jacques fut jeté à terre du haut du temple et frappé à mort,

- Philippe fut crucifié et lapidé,

- Barthélemy (Nathanaël) fut écorché vif,

- Thomas fut transpercé de lance

- Paul fut décapité.

Ainsi notre Seigneur Jésus, ayant entrepris de satisfaire à la justice de Dieu, l’a fait en se soumettant au pire châtiment des hommes. Et dans chaque élément particulier qui nous rapporte les souffrances de Christ, nous trouvons l’accomplissement des prédictions des Prophètes ou des Psaumes.

  • La grande offensive des puissances de ténèbres (Mt 27.45)

Depuis le début de l’ultime combat à l’heure de la crucifixion, Satan étonné de la résistance de Christ sans faillir après trois heures, passa à l’offensive infernale. Toute son armée en action fut manifeste comme un assaut final en vue de s’emparer définitivement du gouvernement de la terre. Malheureusement pour lui, Christ n’était pas assoupi, mais veillait attentivement afin de ne donner aucune occasion à l’imposteur Satan. La victoire éternelle est acquise lorsque dans la prière, Jésus remet son esprit à son Père. Lorsque l’esprit de l’homme le quitte, semble-t-il, les forces du mal peuvent s’en emparer, mais ici, Jésus leur inflige une défaite cuisante. Merveilleux Jésus !

  • Jésus pousse le cri à Dieu pour nos péchés qu’il porte, implorant délivrance (Mt 27.46)

Parce que Christ a porté sur lui tous les péchés commis contre Dieu par les hommes, il ressent l’abandon de Dieu manifesté contre le pécheur. Depuis le jardin de Getsémané jusqu’à cette heure, il expérimente ce que le pécheur doit souffrir à cause des péchés commis contre le Créateur. Ce cri exprime clairement le point de départ de la substitution, car il est devenu comme l’agneau que le pécheur amenait à l’autel d’airain et sur lequel, ce dernier devait poser la main sur l’animal pour lui transmettre ses péchés ; ensuite, cet agneau est égorgé afin que le sang versé compense celui du pécheur qui gardera la vie sauve à cause du sang de l’agneau dont la vie dans le sang a été répandue. ‘‘Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris’’ (Esaïe 53.5b).

  • Le voile du temple se déchire (Mt 27.51)
  • La terre tremble, les rochers se fendent (Mt 27.51)
  • Les tombeaux s’ouvrent et de nombreux corps de saints ressuscitèrent (Mt 27.52)
  • Les morts d’autrefois ressuscitent et entrent dans la Ville (Mt 27.53)
  • Les versets 51-53 retracent de terribles évènements qui eurent lieu lorsque Jésus rendit l’âme. A cela s’alignent ces choses : le voile du temple se déchire (Mt 27.51),
  • la terre tremble, les rochers se fendent (Mt 27.51), les tombeaux s’ouvrent et de nombreux corps de saints ressuscitèrent (Mt 27.52), les morts d’autrefois entrent dans la Ville (Mt 27.53).

Tout ceci ne reste pas sans signification très portantes.

C’est ainsi que le Séjour des morts, objet de terreur face à tout homme (parce que personne n’y est entré et revenu), fut vaincu par la résurrection de Jésus. « Alors s’accomplit la parole qui est écrite, La mort a été engloutie dans la victoire ». Où est– elle, ô mort, ta victoire ? Où est – il, ô mort, ton aiguillon ? L’aiguillon de la mort, c’est le péché, et la force du péché, c’est la Loi » (1 Cor 15.54-56). Satan qui depuis lors avait tenu tête à tous est lamentablement vaincu dans son propre camp, d’abord dans toutes les épreuves de tentations auxquelles il a soumis Jésus ; et ensuite dans la grande bataille de Golgotha qui se déroula de 06h du matin jusqu’à 15h en passant par le renfort infernal des puissances des ténèbres de 12h à 15h (Mt 27.45). Jésus, s’identifiant à l’homme pécheur pour qui il s’est fait substitut s’écria d’une voie forte vers Dieu (Mt 27.46-47. Le voile du temple qui symbolise la fragilité de la chair humaine perdit sa force sur l’homme crucifié avec Christ (Mt 27.51). Ce spectacle fut si terrifiant que même la terre n’est pas restée sans réaction car il y eut des tremblements de terre, les rochers se fendirent, le ciel et la lune ont perdu leur éclat (Mt 27.51).

Par-là, nous réalisons que la création qui avait été témoin de l’horrible désolation lorsqu’elle fut ensemble avec l’homme son chef, vendu à Lucifer par le péché, revoit la défaite publique de leur bourreau. Les morts qui sortent du tombeau symbolisent le relâchement des prisonniers qui spirituellement avaient été retenus en captivité et ne pouvaient pas expérimenter les merveilles du royaume de Dieu (Mt 27.52). Leur nouvelle vie après la mort démontre la nouvelle naissance par l’expérience d’une nouvelle vie hors de l’oppression du diable et en toute liberté par rapport aux lois et contraintes tant humaines que naturelles (Mt 27.53). Notre nouvelle vie en Christ, démontrera aux yeux de tous les effets du royaume de Dieu parmi les hommes par ceux qui ont cru et ceci établira le témoignage de la puissance de Dieu et le pouvoir créateur du Tout Puissant.

  • Témoignage du centurion (Mt 27.54)

Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d'arriver, furent saisis d'une grande frayeur, et dirent: Assurément, cet homme était Fils de Dieu

  • Témoignage des femmes présente à la croix (Mt 27.55-56)

Tous ces témoignages du Centurion, des femmes présentes à Golgotha pour voir Jésus Christ rendre l’âme, attestent que le péché a été bel et bien vaincu.

Que signifie ce fameux mot péché ?

Définition : le péché est la transgression de la loi (1Jean 3.4). Là où il n’y a point de loi, il n’y a point non plus de transgression... Le péché n’est pas imputé, quand il n’y a point de loi" (Rom 4.15 ; 5.13). Le péché est donc toute désobéissance à la volonté révélée de Dieu, notre grand Législateur. Qu’il s’agisse d’une faute d’omission (négligence de faire ce que la loi ordonne) ou de commission (action interdite par la loi) (Jacques 4.17) cela ne change rien à la situation. Terminologie : Pris dans son sens strict, le mot péché est une traduction de l’hébreu Hatta’t ou Het’, Hatta’ah et du grec hamartia qui expriment le manquement d’un but ou la déviation d’une cible (Genèse 20.9 ; Juges 20.16 ; Rom 3.23). Cependant le mot péché est souvent utilisé comme un terme générique, couvrant tout ce qui, dans la disposition, les desseins et le comportement des créatures rationnelles de Dieu est contraire à la volonté révélée du Seigneur (Rom 3.20 ; 7.7 ; Jaques 4.17).

Voici quelques mots qui font ressortir divers aspects du péché en hébreu et grec :

- ‘avel, ‘avlah ; ‘avonadikia : injustice, manque de droiture, tort (Genèse 44.16 ; Romains 9.14)

- pecha’ parabasis : transgression délibérée, crime (1Rois 8.50 ; Es 1.28 ; Rom 4.15)

- paraptôma : faute, erreur délibérée (Mt 6.14 ; Ephésiens 2.1)

- recha’ anomia : contravention, éloignement de la loi, iniquité (2Sam 22.22 ; Mt 7.23)

- paranomia : illégalité (proche d’anomia 2 Pierre 2.16)

- ma’alapistia : incrédulité, infidélité, trahison (Mt 13.58 ; Rom 3.3 ; 4.20)

- kakia et ponêria : le mal moral et spirituel ;

- opheilêma : dette ;

- enochos : coupable devant la loi.

En général, le péché dans tous ses aspects, (formes et expressions), est une révolte contre Dieu de la part de l’homme qui, par une décision intelligente et volontaire, refuse de se conformer à la nature de Dieu et d’obéir à sa loi. En sa qualité d’être moral, créé à l’image de Dieu, il en porte la responsabilité, d’où l’extrême gravité du péché dans la révélation biblique.

La défaite du péché dans la vie à cause de la mort de Christ :

La conviction du péché, c’est-à-dire la conviction d’être pécheur est une des plus grandes grâces que le Seigneur puisse nous accorder. En fait, elle est la clé qui donne accès à toutes les autres grâces. Seul, son Esprit peut la produire (Jean 16.8). Pour être justifié, l’homme doit s’écrier, tout d’abord : "Sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur" (Luc 18.38). Si nous prétendons n’avoir pas de péché, nous mentons (1Jean 1.8,10). Le pardon des péchés est désormais acquis à quiconque croit de tout son cœur au sacrifice du Calvaire. L’Agneau de Dieu a ôté le péché du monde (Jean 1.29), il a aboli le péché par son sacrifice unique (Hébreux 9.26), son sang nous purifie de tout péché (1Jean 1.7). Ayant ainsi donné son Fils pour nous, Dieu ne nous traite plus selon nos péchés (Psaumes 103.10,12). La cène est le signe du sang de l’alliance répandu pour la rémission des péchés (Mt 26.28). Quiconque croit en Christ reçoit par son nom le pardon des péchés (Actes 10.43). Les péchés, rouges comme le cramoisi, deviennent blancs comme la neige (Esaïe 1.18), Dieu les a jetés derrière lui, et les a effacés comme une nuée (44.22) ; il les a précipités au fond de la mer (Michée 7.19). Il va même jusqu’à les oublier (Michée 7.18) ! Ils n’existent plus devant lui (Jérémie 50.20). Alléluia ! Tous les méfaits de la chute en Adam ont été annulés : l’honneur de Dieu est maintenu, sa sainteté satisfaite et sa gloire manifestée. A la culpabilité de l’homme, Dieu répond par la Justification, à sa corruption par la Sanctification, à sa souffrance et sa mort par la Glorification.

Par le sang de la croix, nous sommes libérés de la mort et malédiction. Le croyons-nous vraiment ?

  1. LE SANG A COULE LORSQU’ON A PERCE LA COTE DE JÉSUS (Jean 19.33-37)

La vie est dans le sang (Lév 17.11). Sans effusion de sang, il n’y a point de pardon (Héb 9.22). Dans l’Ancien Testament, le sang des animaux servait d’expiation (Genèse 3.20-21 ; 4.4 Lév 4.22-26 ; 5.1-6), en attendant l’accomplissement de la promesse de la postérité d’Adam qui écraserait la tête du serpent après avoir été blessé au talon (Genèse 3.15) et dont le sang expiatoire laverait tout péché (Rom 3.25). Une des caractéristiques particulières de cette étape, chose non négligeable, est son rang. Le sang versé qui coule de la côte percée de Jésus intervient à la cinquième étape. Le chiffre cinq dans son symbolisme est la ‘‘Grâce et faiblesse humaine devant ses responsabilités’’. Dieu fait homme accorde Sa Grâce à l’homme dans sa faiblesse face à ses responsabilités. Nul de nous n’aura aucune justification valable pour demeurer dans son péché. Dieu a fait ce que l’homme ne pouvait faire. Face à notre faiblesse devant nos responsabilités, nous n’avons plus qu’à tourner le regard vers la montagne d’où nous viendra le secours par la grâce divine qui est en Celui qui a pris notre place pour donner la vie à nos âmes autrefois mortes à cause du péché, lequel a été vaincu à la quatrième étape du versement du sang par le Christ. Le sang de Christ qui a coulé sur la croix a satisfait les exigences divines dans sa justice pour le pardon de nos péchés.

Il présente plusieurs aspects :

  1. La condamnation : nous sommes sauvés de la condamnation de la loi (Gal 3.13)
  2. La substitution : Jésus a pris notre place, portant sur Lui, la peine de nos châtiments (Lév 1.4 ; Es 53.5-6 ; 1 Pie 2.24)

3. La propitiation : Le sang démontre que la juste sentence de la loi qui nous condamnait a été exécutée (Col 2.14).

4. Expiation : Ceci transforme le trône de jugement en trône de miséricorde (Hébreux 9.11-15) et en trône de grâce (Hébreux 4.14-16)

5. La réconciliation : Les péchés qui dressaient un mur d’inimitié étant détruits par le sang de la croix, la réconciliation devient évidente (Eph 2.13-16)

6. L’efficacité : Toutefois que le croyant pèche, le sang de Jésus est toujours efficace pour effacer son péché quand il confesse. (1 Jean 1.5-9)

7. La justification : Nous croyons et marchons dans la lumière, sommes regardés ou considérés par Dieu comme justes à cause du sang de Christ.

8. La rédemption : Naturellement, l’homme est esclave, vendu au péché (Rom 7.14) et condamné à mort (Ez 18.4 ; Rom 6.23). Par son sang, Jésus Christ nous a rachetés de l’esclavage du péché et de la mort (1 Jean 5.11-13 ; Hébreux 2.14-15).

Il a par son sang, remporté la victoire de notre salut sur le diable et son système (Col 2.15). Par la rédemption, je suis sauvé, racheté pour appartenir, moi et tout ce qui peut être à moi, à Jésus Christ.

Sens-tu encore les liens d’iniquité dans ta vie ? Es-tu encore sous l’emprise démoniaque ? Sens-tu encore un fardeau étranger peser sur toi ? Accepte la puissance du sang de Jésus pour ta délivrance car la malédiction est partie, et il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, et qui marchent non selon la chair, mais selon l’Esprit (Rom 8.1 Version Colombe). T’appartiens-tu encore alors que tu es racheté par le sang de Christ pour demeurer la propriété de Dieu ?

Quelques passages bibliques nous fondent sur l’ancre de la vérité du sang de Jésus. Accrochons-nous fermement à la réalité de la puissance du sang de Jésus et nous naviguerons avec aisance sur les flots de l’Esprit pour un voyage heureux, victorieux et pacifique sur le chemin du Royaume.

Les Saintes Ecritures retracent de manière concise et précise, l’indispensabilité du sang de Jésus dans toutes les artères de la vie du croyant :

  1. L’Eglise est acquise par le sang de Jésus (Actes 20.28)
  2. Nous sommes justifiés par le sang de Jésus (Rom 5.9)
  3. Nous avons la rédemption et le pardon des péchés par le sang de Jésus (Eph 1.7)
  4. Christ est notre paix en Dieu par son sang (Col 1.20)
  5. Le sang de Jésus purifie la conscience des œuvres mortes (Héb 9.14)
  6. Nous ne pouvons servir véritablement Dieu qu’à travers le sang de Jésus (Héb 9.14)
  7. Le sang de Jésus est le sang de la sanctification (Héb 13.12)
  8. Le sang de Jésus rachète de la vaine manière de vivre des ancêtres (1 Pier 4.18-19)
  9. Le sang de Jésus nous purifie de tout péché (1Jn 1.7)
  10. Le sang de Jésus nous délivre de nos péchés (Apoc 1.5)
  11. Le sang de Jésus rachète les hommes de toutes tribus pour Dieu (Apoc 5.9)
  12. Le sang lave et blanchit la robe de ceux qui ont été mis à mort pour Christ (Apoc 7.14)
  13. Le sang de Jésus est le gage de la victoire (Col 2.13-14 Ap 12 : 11 )
  14. Par la sainte cène, nous sommes en communion avec le sang de Christ (1Cor 10.16)
  15. Le sang de Jésus fait office d’alliance entre l’homme et Dieu (1 Cor 11.25)
  16. Tout péché est contre le sang de Jésus : Mt 26.28 ; 1Cor 11.17-22,27-29 ; Héb 10.29

Dr. André CHOUBEU

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L
Bonjour enfaite c'est très riche cet enseignement, je voudrais bien l'avoir en pdf à mon adresse Gmail pour une bonne étude encore merci.
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M
C'est un bondocument. Merci pour l'interpretation et recherche.
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M
soit infiniment beni mais est ce veritablement le sans du sang de jesus
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A
Cet Ensegnement m'a fait du bien
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A
Cet Ensegnement m'a fait du bien
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M
c très profond et je veux me faire abonné
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B
TRES INSTRUCTIF
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