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LE BATIMENT DE DIEU

Le bâtiment de Dieu (1)

“Vous êtes des pierres vivantes que Dieu utilise pour construire Son temple spirituel...” 1 Pierre 2.5)

Pierre décrit Jésus comme pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie par Dieu afin de constituer la première pierre de Sa maison spirituelle. Puis il ajoute : “Vous aussi êtes des pierres vivantes que Dieu utilise “pour continuer à l’édifier”. Enfin, Il précise que Jésus est la pierre la plus précieuse, la pierre d’angle du bâtiment divin (v. 6). Chaque vrai croyant est une pierre du bâtiment. Pourquoi ? Parce que le Saint-Esprit réside en lui. Différentes sortes de pierres sont nécessaires à toute construction : des pierres plates, rondes, carrées, énormes ou petites, bien équarries ou de forme brute. Toutes sont nécessaires et contribuent à l’équilibre de l’ensemble. Des milliers de pierres ont ainsi été soigneusement choisies et mises en place année après année pour élever les murs de la construction de Dieu. Chaque génération apporte sa quote-part de pierres à cet immense édifice spirituel qui défie les barrières sociales, les castes et les différences culturelles. Dieu a choisi chacun de ses enfants pour qu’il constitue une pierre précieuse et irremplaçable, qu’Il a placée au parfait endroit. Dieu est à la fois l’architecte de l’édifice et le tailleur de chaque pierre qu’Il modèle avec une infinie précision. Une fois transformée, aucune pierre ne peut être échangée avec une autre. Chacune colle exactement à l’emplacement qui lui est dévolu. Dieu ne laisse jamais rien au hasard. Imaginez que vous êtes aujourd’hui devant cet incomparable bâtiment : admirez la riche variété de tous ces blocs et le rôle unique de chacun. Le mortier qui les lie et les maintient solidement unis entre eux n’est autre que le Saint-Esprit. Regardez de plus près : reconnaissez-vous la pierre vivante que vous y formez ? David n’avait-il pas raison de s’écrier : “Je crie de joie devant les œuvres de Tes mains. Que tes œuvres sont grandes, Seigneur...” (Ps 92. 5-6)

Le bâtiment de Dieu (2)

“Choisissez parmi vous sept hommes que tout le monde respecte, remplis d'Esprit Saint et de sagesse. Nous leur confierons le service des repas...” (Actes 6.3)6

Voici une petite illustration pour confirmer la valeur de chaque pierre au sein de la maison spirituelle de Dieu : Paula était en train d’éplucher des légumes pour le repas du soir. Deux mois auparavant, elle était arrivée dans ce centre chrétien isolé dans les montagnes de l’Himalaya, désireuse de s’impliquer dans le travail d’évangélisation et d’action sociale auprès de la population locale, dévastée par un récent tremblement de terre. Mais les leaders du centre lui avaient confié la tâche de nourrir les différentes équipes de la mission. Avec un pincement de cœur elle les regardait partir chaque matin, chargées de sacs à dos remplis de fournitures médicales et de denrées essentielles destinées aux victimes du séisme. Le soir, elle écoutait en silence les expériences vécues par les membres de chaque équipe. Son enthousiasme de la première heure s’était évanoui et elle luttait pour afficher un sourire en les écoutant. Jane remarqua combien elle avait changé en deux mois et décida d’avoir un entretien avec elle. Elle écouta d’abord Paula lui exprimer sa frustration, sa déception, et son sentiment d’isolement. Alors elle lui expliqua avec douceur : “Paula, je crois que tu ne te rends pas compte des difficultés que rencontrent certains membres des équipes face aux conditions dramatiques qu’ils découvrent chaque jour. Certains se battent contre leur peur et les émotions soulevées par les scènes terribles dont ils sont les témoins. Crois-moi beaucoup d’entre nous préfèreraient apprécier ta compagnie dans la cuisine chaude et accueillante où tu travailles au lieu de lutter contre le froid et les conditions extrêmes de la région. Sans la nourriture merveilleuse que tu nous prépares, aucun d’entre nous ne serait capable de mener à bien la mission qui nous est impartie. Ma chère Paula nous avons tous un rôle essentiel à jouer dans cette mission et tu as tant à nous donner ! Alors, soyons tous unis, acceptons chacun notre place et servons le Seigneur d’un même cœur et dans la joie !

Le bâtiment de Dieu (3)

“Si dans le corps, il n'y avait que les yeux, comment pourrait-on entendre ? S'il n'y avait que les oreilles, comment pourrait-on sentir les odeurs ?” (1Cor 12.17)

Connaissez-vous l’histoire de Hans, le “héros de Haarlem” ? Cela s’est passé au 19ème siècle. Un jour, alors que le jeune Hans rentrait chez lui, longeant la gigantesque digue qui protège cette région des Pays-Bas, en compagnie de son petit frère, ce dernier remarqua un trou minuscule, au bas de la digue d’où suintait un filet d’eau. Hans comprit que la pression de l’eau derrière le mur finirait par élargir ce trou et que l’eau risquait d’envahir toute la région et de noyer les villages, y compris le sien. Que pouvait-il faire ? Trop loin de sa maison pour alerter les adultes, sans le moindre outil pour colmater la brèche, il se sentait impuissant à gérer la situation. Mais il était le seul sur place à pouvoir tenter de faire quelque chose. Une idée lui traversa l’esprit : il enfonça un doigt dans le trou et découvrit qu’il pouvait bloquer complètement la fuite d’eau de la digue. Puis il cria à son petit frère d’aller chercher de l’aide le plus vite possible. Mais le village était loin et au bout d’un certain temps Hans se mit à sentir son doigt s’engourdir tandis qu’il attendait l’arrivée des hommes du village. Il lui semblait entendre la mer murmurer à ses oreilles que cela ne servait à rien, que la brèche allait s’étendre, que la digue allait céder et qu’il valait mieux s’enfuir. Mais il résista à la tentation jusqu’au moment où enfin des voix se firent entendre dans la nuit. Après avoir réparé la digue, les hommes ramenèrent Hans au village sur leurs épaules, acclamant le “petit héros de Haarlem”. Ne pensez jamais que vous êtes trop petit, trop faible ou trop insignifiant pour accomplir de grandes choses au service de Dieu ! Si vous étudiez un mur de pierre vous verrez souvent que plusieurs petites pierres portent le poids imposant d’une beaucoup plus grosse. Sans les autres, celle-ci s’effondrerait ! Votre position dans le grand édifice divin est importante à Ses yeux, soyez-en assuré ; ne sous-estimez jamais le rôle qu’Il vous a donné. Le faire serait une insulte à Son intelligence et à Son choix !

Le bâtiment de Dieu (4)

“Qu'il n'y ait pas de division dans le corps, mais que les membres aient également soin les uns des autres’’ (1Cor 12.25)

L'illustration selon laquelle nous sommes des pierres vivantes au sein de l’édifice divin nous offre une autre leçon. Dieu désire que nous demeurions unis les uns aux autres et que nous travaillions ensemble. Chaque pierre doit découvrir son rôle mais aussi protéger les autres. Dans un premier temps le Saint-Esprit nous aide à découvrir notre place dans le mur et nous conduit à gérer les “œuvres” que Dieu a préparées pour nous, avant même notre naissance en ce monde (Ep 2. 10). Mais Il place auprès de nous d’autres “pierres” qui peuvent nous épauler et nous encourager, en fonction de leurs talents et de leur formation. Inversement, nous sommes appelés à les encourager à notre tour et à les guider dans l’accomplissement de leur propre rôle. Chacun d’entre nous doit surveiller et protéger ceux qui nous entourent car Satan rôde dans les parages, toujours prêt à nous faire “sortir” du mur ! Imaginez un fermier en train de suivre un sentier bordé de murs de pierre qui traverse ses terres. C’est l’hiver et il a plu abondamment ces derniers jours. Soudain, il remarque un gros bloc qui s’est un peu détaché du mur et qui se trouve dans un équilibre précaire. Le fermier se rend compte que si ce bloc vient à tomber dans le chemin, il risque d’entraîner dans sa chute beaucoup d’autres pierres. Le dommage risque d’être bien plus grave, car le mur manque désormais de stabilité. Le fermier fait halte dans le sentier et d’un geste déterminé et précis, il repousse le bloc rebelle dans l’espace qui lui est dû. Comme le fermier, notre rôle est aussi de maintenir l’équilibre du mur et d’empêcher qu’une pierre ne se détache. Avec amour, “poussons” donc à nouveau la pierre isolée dans sa place, de peur que tout le mur ne souffre d’un grand désastre ! (Jacques 5.19-20 ; Pr 24.11-12).

Source : http://mailchi.mp/b10c2ea6bfbc/iwgzpmfyby?e=838a47046d

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