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LES DANGERS DES SOUCIS LEGITIMES

LES DANGERS DES SOUCIS LEGITIMES

LES DANGERS DES SOUCIS LEGITIMES

Mt 6.33-34

Introduction :

‘‘Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine’’ (Mt 6.24-34).

Une lecture attentive de Matthieu 6 qui est le chapitre central du Sermon sur la montagne ressort les trois premières sections qui abordent les trois actes fondamentaux de la piété dans le judaïsme : (1) l’aumône, (2) la prière et (3) le jeûne (Mt 6.1-18). Ces trois œuvres ont une caractéristique commune frappante : il est facile pour des pécheurs de se lancer dans des activités valables, philanthropiques et même religieuses moins pour faire ce qui est bien que pour être admiré. si passer pour généreux est plus important que de l’être, si passer pour s’adonner à la prière est plus important que de prier quand personne n’écoute sauf Dieu, si nous ne jeûnons que pour pouvoir en parler hypocritement, alors ces actes de piété sont en réalité des actes d’impiété.

La marche quotidienne de tout homme est constamment soumise à une confrontation toujours liée à un problème important. A tout moment, nous avons des décisions à prendre. Notre tendance naturelle est toujours hanté par la cherche du point de moindre résistance, le passage le plus facile qui soit ou qui exclut toute difficulté. Le culte de la facilité devient un principe de vie et par là, le petit mensonge s’il pouvait en avoir un nous faciliterait grandement la vie. Fermer les yeux un instant fera croire que l’on n’a pas vu ce que l’on a vu ; porter des choses secondaires sur le devant de la scène permettra de masquer le problème principal ou réel ; laisser opprimer quelqu’un nous dispensera de beaucoup de soucis, etc. Ces pratiques honteuses constituent le contraire de la justice pratique qui est de règle lorsqu’on est un Ambassadeur de Christ dont la mission principale est non seulement de dire la vérité, mais d’en être en Christ, la manifestation. Nous devons à tout moment convenir que bien que notre Roi (Jésus) soit absent du monde, il est au ciel et nous sur la terre ; mais il est aussi omniprésent en Esprit, aussi, tout croyant doit porter les caractères. Il ne faut pas confondre la justice humaine avec celle de Christ dont nous sommes revêtus. La justice pratique dont nous parlons consiste à vivre toutes nos relations, avec Dieu et les hommes, dans la droiture et l’amour. A propos de la justice divine, les Saintes Ecritures disent :

  1. Qu’est-ce que l’Éternel recherche de ta part ? » la réponse est : « Que tu fasses ce qui est droit, que tu aimes la bonté et que tu marches humblement avec ton Dieu » (Michée 6.8).
  2. Qu’est-ce que les croyants doivent poursuivre avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur ? « la justice, la foi, l’amour, la paix » (2Tim 2.22).
  3. Quelles sont les deux premières pièces de l’armure pour résister victorieusement aux puissances spirituelles de méchanceté ?« Tenez donc ferme, ayant ceints vos reins de la vérité, et ayant revêtu la cuirasse de la justice… » (Eph 5.14).
  4. Quelles sont les choses qui doivent occuper nos pensées ? « Toutes les choses qui sont vraies, vénérables, justes… » (Ph 4.8-9).

Soyons donc les imitateurs de notre Seigneur Jésus appelé par Dieu « mon serviteur juste » (Esaïe 53.11), connu de ses rachetés comme celui qui demeure éternellement « le Juste » (Actes 22.14). Jour après jour, appliquons-nous à être justes et droits dans toutes nos relations.

La priorité du croyant :

« Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus. Ne soyez donc pas en souci pour le lendemain… : à chaque jour suffit sa peine » (Mt 6.33,34).

Ce texte extrait du « Sermon sur la montagne » où Jésus présente la charte du royaume, dépasse de loin la loi de Moïse et propose pour le nouveau royaume dont le caractère est éternel, un vrai « manuel d’instruction chrétienne » pour tous ceux qui reconnaissent l’autorité de Dieu des cieux sur eux.

Depuis toujours, la vie matérielle qui préoccupe tous les hommes toujours au plus haut, le rendant généralement insatiable. Cette préoccupation est légitime, tant pour soi que pour sa famille. Cependant le texte fait remarquer deux choses capitales qui fixent une priorité à rechercher : (1) la relation avec Dieu que nous négligeons trop souvent et (2) la providence de Dieu dans le domaine matériel. La priorité qui s’en dégage concernant le commencement de nos journées est « d’abord le royaume de Dieu ». De cette résultante, nous devons convenir qu’ à nos efforts et nos soucis légitimes, nous devons toujours retenir qu’«à chaque jour suffit sa peine ».

Tout vrai croyant dépend désormais du ciel, le décret céleste devant seul régir son existence, il devrait donc bannir l’inquiétude dans le domaine matériel, car à cause d’elle l’esprit n’est plus libre pour une relation avec son Créateur.

L’apôtre Paul réprimande dans la seconde épître aux Thessaloniciens ceux qui ne travaillent pas. Il démontre bien qu’étant au service de son Maître, il aurait eu droit au soutien matériel de ses frères, mais, il travaillait « nuit et jour pour n’être à charge à aucun (d’eux) » (2Th 3.8). On ne saurait insister davantage sur l’importance d’avoir ou de chercher activement un travail. C’est une nécessité pour notre vie matérielle et c’est un facteur d’équilibre, pour le chrétien comme pour tout homme, qui prend toute sa valeur quand il est fait avec le Seigneur.

A cause de l’importance du Royaume, le Seigneur insiste sur le fait que quels que soient les problèmes matériels que connaît tout homme, il y a une priorité : la relation avec Dieu. Pour le quotidien, le Seigneur désire la démonstration de notre confiance et zèle pour Lui, tout en assumant nos responsabilités. La prévenance pour notre âme est le meilleur « traitement » ici-bas. Chercher premièrement le royaume de Dieu, et faire de la piété notre priorité. Ne considérons pas que c’est le désistement ; au contraire, cette attitude de dépendance totale à Dieu nous assurera de nombreuses bénédictions en ce monde.

Ce texte indique que cet enseignement représente la Volonté et le commandement du Seigneur pour notre bonheur entier. Ainsi, sans murmures, soucis, inquiétudes, au moyens des prières quotidiennes, nous puissions obtenir la force de supporter nos différents problèmes, et être armés contre les tentations qui peuvent en découler, afin qu’aucune de ces épreuves ne nous ébranle spirituellement !

La considération du Seigneur comme notre Dieu, la manifestation de notre pleine confiance en Lui provoqueront sa providence qui seront immédiatement activées en notre faveur ! Par l’Esprit, soyons convaincus de la présence du péché en nous, si nous n’avons pas cette disposition de cœur, et débarrassons-nous de toutes les mauvaises pensées de ce monde !

La dimension de l’inquiétude, des soucis et la méfiance de la vie

La lecture attentive de Mt 6.25-34 laisse clairement démontrer qu’il n’y a pratiquement aucun autre péché contre lequel notre Seigneur mette autant en garde Ses disciples comme l’inquiétude, les soucis et la méfiance envers les aléas de cette vie.

  1. Les biens temporels :

Ces pensées sont souvent un piège pour le pauvre, comme d’ailleurs l’amour des richesses pour l’homme aisé. Même si notre devoir nous incite à observer une certaine défiance vis-à-vis des biens temporels, nous ne devrions pas accorder trop d’importance à ces soucis bien légitimes.

  1. La longueur de la vie :

Nous allons parfois jusqu’à nous tracasser pour votre vie, en particulier sur sa durée ; laissons plutôt le soin à Dieu de l’allonger ou de la raccourcir comme Il le désire ; notre temps est dans Sa main, en une bonne main ! Le disciple du Christ doit apprendre à valoriser ce qui est éternel et à choisir Dieu plutôt que ce qui est éphémère. Mais son ennemi mesquin c’est l’inquiétude qui dissimule une part d’orgueil puisqu’elle présuppose la possibilité de gérer sa vie tout seul. C’est donc en ayant confiance en lui et en aspirant à voir l’établissement du royaume de justice sur terre que les fils du Père calment leur angoisse du lendemain et trouvent le bonheur.

  1. Notre devenir :

Ne vous souciez pas non plus de votre devenir ici-bas ; mais permettez à Dieu de le rendre amer ou doux, selon Sa Volonté. Nous ne devons pas nous soucier du lendemain, ni du temps à venir. Ne soyons pas non plus inquiets pour le futur, quelle sera votre vie l’an prochain, ou quand nous serons âgés, ce que nous laisserons derrière nous. De même que nous ne devons pas nous « vanter » du lendemain, nous ne devons pas non plus nous en occuper outre mesure, quant aux aléas qu’il peut comporter. Toutefois, nous devons dans la directive de l’Esprit de Dieu prendre des dispositions pour les jours futurs, pour notre progéniture. L’Apôtre Pierre fut visité par cet esprit qui voulait à sa perte avant que le Seigneur ne l’en délivre : ‘‘Pierre se mit à lui dire ; Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi. Jésus répondit : Je vous le dis en vérité, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle’’ (Marc 10.28-30).

  1. Le bien-être :

La nourriture et le vêtement : Dieu nous les a promis, nous pouvons dons les attendre paisiblement. Si Dieu nous a donné la vie, ainsi qu’un corps que ne pourrait-Il faire encore pour nous, puisque rien ne Lui est impossible ? Si nous prenons soin de notre âme et de notre éternité, ce qui représente plus que le corps et la vie, nous pouvons laisser à Dieu le soin de pourvoir à notre nourriture et à notre vêtement, éléments mineurs, en comparaison. Nous devons nous adapter à notre état de personnes qui « vivent dans le monde », nous ne pouvons pas changer les dispositions de la Providence : nous ne pouvons que nous y soumettre et nous y résigner si elles ne nous conviennent pas !

  1. L’inquiétude :

L’inquiétude est caractérisée comme l’excuse par excellence du matérialisme. Le Seigneur attire notre attention sur cette question importante qui ne laisse personne indifférent. Nous devons cependant établir une nette différence importante entre la prévoyance et l’inquiétude. La prévoyance est commandée par le Seigneur (Prov. 6.6-8 ; 30.25). Celui qui ne pourvoit pas aux besoins de sa famille est pire qu’un infidèle (1Tim 5.8). L’inquiétude, par contre, est un péché, un refus de voir que Dieu régit notre vie. Notre Seigneur dans le passage de Mt 6.24-34, indique à la fois la folie de ce manque de confiance dans notre Père Céleste et sa futilité. Les assurances que nous trouvons dans ces versets sont parmi les plus belles et les plus réconfortantes de toutes les Écritures.

Nous ne devons pas nous inquiéter, parce que :

1. Si Dieu s’occupe des moindres de ses créatures, à combien plus forte raison de ses propres enfants. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ?

2. L’inquiétude est parfaitement inutile et ne peut rien changer dans une situation donnée. Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée (un demi-mètre) à la durée de sa vie ?

3. L’inquiétude est indigne d’un enfant de Dieu, et le rend semblable à ceux qui n’ont pas d’espérance. Toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent.

4. L’inquiétude n’est pas nécessaire, car Dieu promet formellement de pourvoir aux besoins de celui qui a les bonnes priorités. Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Dieu « ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité » (Ps 84.11). « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? » (Rom 8.32).

L’inquiétude ajoute inutilement d’autres nombreux fardeaux à notre vie. Ne nous inquiétons donc pas du lendemain … Chaque jour suffit sa peine. Ce mot peine veut littéralement dire méchanceté. Il s’agit des problèmes et des tensions de la vie quotidienne : un enfant qui a mal à la gorge ou un patron difficile à vivre. Demain, Dieu m’accordera la force et la sagesse pour résoudre les difficultés du jour : ‘‘Car les bontés de l’Éternel ne sont pas à leur terme et ses tendresses ne sont pas épuisées. Chaque matin, elles se renouvellent. Oui, ta fidélité est grande !’’ (Lamentations 3.22-23).

Tous les soucis que nous pouvons nous faire aujourd’hui pour notre avenir n’allégeront en rien les difficultés de demain. L’inquiétude est non seulement inutile, mais néfaste. Ce n’est pas en se faisant du mauvais sang qu’on peut changer quoi que ce soit à une situation. C’est pour cela que le Seigneur dit : Qui de vous peut, à force d’inquiétude, prolonger son existence, ne serait-ce que de quelques instants ?

Voulons-nous goûter un plein repos quant aux choses de la vie présente ? Cherchons avant tout et par-dessus tout, toujours plus et toujours mieux, le royaume de Dieu, ce royaume dont Jésus est l’unique Roi, puis la justice de Dieu, la justice que Dieu donne (Mt 5.6). Cherchons en Christ le salut et la vie de Dieu qui procure l’abondance. Alors, tout ce qui est vraiment nécessaire nous sera donné par-dessus et comme si cela ne comptait pas : car « si Dieu n’a point épargné son propre Fils pour nous, ne nous donnera-t-il pas toutes choses avec lui ? » (Rom 8.32).

  1. Nos motivations les plus profondes :

Le Seigneur nous demande de nous amasser un trésor dans le ciel, car notre cœur se fixe immanquablement sur notre trésor. Ce qui pour nous a le plus de valeur finit par tirer notre cœur à savoir : notre personnalité, nos rêves, notre temps, notre imagination, notre for intérieur ; inévitablement, nous irons à sa poursuite. Indéniablement, cet objet ou cette chose devient notre dieu et l’asservissement à la satisfaction de ses désirs devient une idolâtrie. Si ce que nous valorisons par-dessus tout est purement matériel, nous avons le matérialisme pour dieu. En revanche, si tout ce que nous chérissons le plus appartient au domaine spirituel, nous poursuivrons de tout notre être ce qui revêt une signification élevée.

Ensuite, le Seigneur déclare qu’une communion véritable et fidèle avec Dieu ne peut s’accommoder d’une inquiétude perpétuelle et vaine. Nous pouvons faire confiance à Dieu à savoir : à sa sagesse, sa bonté, sa maîtrise providentielle sur toutes choses, ce, même dans ce monde déchu et mauvais. Le refus de compter sur lui révèlerait le caractère païen de notre cœur.

Conclusion :

Aujourd’hui, travaillons et prions ; aujourd’hui, préparons ce qui doit être prêt aujourd’hui pour demain : mais dans tous les cas, point de soucis ! Confions-nous, non pas à la manière des gens indolents, paresseux, dissipateurs ; mais à la manière de ceux qui, chaque jour, prennent de la peine, en se disant toutefois que le jour de demain ne leur appartient point encore ; que, par conséquent, ils doivent lui laisser, ou mieux laisser à Dieu, le souci de ce qui le regarde. Que l’Esprit de Celui qui les a prononcés daigne les graver dans nos cœurs ! Cherchez premièrement le royaume de Dieu. La promesse est faite que si nous le recherchons en priorité, avec sa justice, tous nos besoins terrestres seront satisfaits. La condition implique :

(1) Que nous recherchions d’abord le royaume du point de vue du temps. C’est immédiatement que nous devons servir Dieu.

(2) Nous devons le placer d’abord en importance. Toute autre chose, considérée comme moins importante, nous sera donnée en plus.

(3) Il doit être placé le premier dans nos affections, avant toute autre chose dans notre cœur. Nous devons « aimer le Seigneur notre Dieu de tout notre cœur. »

Dieu établit donc une alliance avec les siens par ces termes : « Si vous prenez d’abord en compte les intérêts de Dieu, je m’engage à subvenir à vos besoins futurs. Si vous cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu, alors je veillerai à ce que vous ne manquiez jamais du nécessaire. »

Pour aller plus loin, l’Apôtre Paul dira : ‘‘Recommande à ceux qui possèdent des richesses en ce monde de se garder de toute arrogance et de ne pas fonder leur espoir sur la richesse, car elle est instable. Qu’ils placent leur espérance en Dieu, qui nous dispense généreusement toutes ses richesses pour que nous en jouissions. Recommande-leur de faire le bien, d’être riches en œuvres bonnes, d’être généreux et de partager avec les autres. Ils s’assureront ainsi pour l’avenir un beau capital placé en lieu sûr afin d’obtenir la vraie vie’’ (1Timothée 6.19).

Il n’y a qu’un seul moyen efficace de tester notre sincérité : pratiquer ces actes discrètement afin que Dieu seul le sache. Soyons généreux, mais ne disons à personne que nous donnons (Mt 6.1-4). Insistons auprès du bénéficiaire pour qu’il garde le silence. Prions beaucoup plus souvent en secret qu’en public (Mt 6.5-8). Jeûnez, mais ne le disons à personne (Mt 6.16-18). Un autre test s’applique au thème qui accompagne ces trois actes traditionnels de piété : ne nous donnons pas la peine de demander pardon à votre Père céleste si nous ne sommes pas disposés à pardonner à autrui (Mt 6.14-15). Ainsi donc, la vie chrétienne authentique se caractérise par le désir simple et profond de plaire à Dieu, et non par une attitude ostentatoire qui, en réalité, cherche davantage à donner l’impression à nos semblables que nous plaisons à Dieu.

Faire du règne de Dieu et de ce qui est juste à ses yeux notre préoccupation première, consiste à souscrire aux mêmes hiérarchies de valeurs que dans la prière du Notre Père. C’est alors que toutes ces choses nous seront données en plus. L’Apôtre Paul ne dit-il pas : ‘‘Lui qui n’a même pas épargné son propre Fils, mais l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnerait-il pas aussi toutes choses avec lui ?’’ (Romains 8.32).

Dr. André CHOUBEU

Tél. (237) 99 58 65 05

E-mail. : chandre403@gmail.com

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