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LES APPELES, LES ELUS ET LES FIDELES

"Ils combattront contre l'agneau, et l'agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi." (Apocalypse 17.14)

« Ainsi parle maintenant l'Eternel, qui t'a créé, ô Jacob ! Celui qui t'a formé, ô Israël ! Ne crains rien, car je te rachète, Je t'appelle par ton nom : tu es à moi! » (Esaïe 43.1)

Pour l'amour de mon serviteur Jacob, et d'Israël, mon élu, Je t'ai appelé par ton nom, Je t'ai parlé avec bienveillance, avant que tu me connusses » (Esaïe 45.4)

« Il n'en est pas ainsi de mon serviteur Moïse. Il est fidèle dans toute ma maison » (Nombres 12.7).

« Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Rom 8.30)

Introduction :

L’inconscience devient une maladie très dangereuse dans la marche de la foi vers l’éternité. Nous devons avouer un fait bien certain dans le milieu chrétien de nos jours.

Il ne serait pas risqué d’affirmer que dans l’église locale, la statistique suivant sur 100 chrétiens reflèterait une réalité :

10% de disciples authentiques

40% de personnes à la recherche de solution à leurs problèmes

10% d’aventuriers

40% de religieux

Aux regards de ces éléments, il devient évident que le déséquilibre écologique de notre planète qui va à la dérive ressemble fort bien au déséquilibre spirituel que vit et traverse l’Eglise pourtant très proche de la fin.

Face à ce drame dont la dimension inquiétante gagne du terrain chaque jour, une prise de conscience s’impose.

Nous croyants, réalisons-nous que la vie est une marche quotidienne vers une fin ?

Lorsque nous sommes face à un décès, nous imaginons-nous que nous passerons par le même chemin pour une destination éternelle dont seul notre vie en rapport avec Dieu déterminera l’issu ? Devant nous, deux chemins : le ciel ou l’enfer. Il n’y a aucune possibilité pour une autre alternative. Si on rate le ciel, il est impossible de rater l’enfer. Pensons-y sérieusement et faisons dès aujourd’hui un choix déterminant pour notre visa dans l’entrée à l’éternité. Il convient de noter qu’il y a des ‘‘appelés’’, des ‘‘élus’’ et à la fin, les ‘‘fidèles’’ qui ont su garder leur robe pure trouveront l’approbation du Maître.

L’Evangile de Matthieu relate une parabole de dix vierges qui ont commencé, ont maintenu leur virginité, mais juste à la fin, cinq se sont révélées être des folles par manque de sagesse, prudence.

Gardons nos robes pures jusqu’à la dernière minute et entrons par la porte du Paradis qui est Jésus pour jouir l’éternité heureuse avec les saints.

L’incompréhension humaine du mystère de Dieu

La Parole de Dieu est une unité indivisible, inséparable qui nous conduit à vivre, agir, nous comporter et penser conformément à la pensée de son Auteur. La Parole de Dieu est le Manuel du Fabricant de ce monde pour nous aider à utiliser judicieusement la création toute entière pour rendre gloire à Son Créateur. Dans tout le contenu de la Bible allant de Genèse à Apocalypse, l’unité règne de manière absolue. Le Nouveau Testament ne nous fait connaître que ce que l’Ancienne Alliance a exprimé sous forme de type ou de symbole (allégorie). « La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue » (Galates 3.25).

Dans le grec il est écrit que nous ne sommes plus « par » ce pédagogue c’est-à-dire que le « sous » ou le « par » sont des « moyens » pour nous amener à Jésus, le Messie.

Tout ce qui est dit dans la nouvelle alliance, trouve impérativement son miroir dans la première alliance.

Toutefois, nous découvrons au fil de notre marche avec Christ, qu’il y a des réalité que nous saisissons très peu dans nos milieux : la prédestination. La prédestination c’est un choix que Dieu seul a fait sur notre vie.  Nous n’avons rien à voir dans les décisions de Dieu qui sont es décrets souverains. Ce qu’il a dit de sa bouche, sa main va l’accomplir. La bouche de Dieu a aussi donné des décisions dont les conditions ne rencontrent pas toujours l’assentiment de notre nature humaine très orgueilleuse et hostile à la compréhension divine par rapport à ce que nous avons de la liberté. 

« car, quoique les enfants ne fussent pas encore nés et qu'ils n'eussent fait ni bien ni mal, afin que le dessein d'élection de Dieu subsistât, sans dépendre des œuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle » (Romans 9.11).

Le livre d’Apocalypse nous décrit dans le ciel des élus, des appelés, des fidèles. Dans notre langage humain, ‘‘être élu’’, ‘‘être choisi’’, ‘‘être appelé’’, semble être pareil. Pourtant, il faut savoir investiguer en profondeur dans le lange divin qui est un vrai coffre-fort du trésor céleste. Ce coffre ne peut s’ouvrir qu’avec la compréhension de l’Esprit Saint. Et l’Eternel qui a formé les mots des 2 tables confiées à Moïse, nous a donné cette clef : la langue originale sans traduction, soit grec soit hébreu. Aussi, des questions importantes exigent une réponse :

Suis-je élu ?

Suis-je choisi ?

 Ai-je reçu une fonction, une place prédestinée ?

Suis-je un appelé?

Quel nom ai-je reçu pour être « appelé » ?

Suis-je un fidèle ? 

 Lorsque dans la fin des temps, la victoire de l’Agneau sera complète,  alors les appelés, les élus et les fidèles, vaincront eux aussi les ténèbres :

"Ils combattront contre l'agneau, et l'agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi." (Apoc. 17.14)

 «  Et l'ange me dit : Ecris : Heureux ceux qui sont appelés (kaleo) au festin de noces de l'agneau ! Et il me dit : Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu. » (Apoc 19.9)

Le sens ou la compréhension des mots en Grec :

Les appelés : kletos : appelé, invité (à un banquet), invité (par Dieu dans la proclamation de l'Évangile) à obtenir le salut éternel dans le royaume à travers Christ, appelé à une fonction, avoir une charge, divinement sélectionné et désigné;

les élus : eklektos vient de Eklegomai choisir, cueillir ou choisir pour soi-même 

les fidèles : pistos : sûr, loyal, fidèle, facilement persuadé, croyant, confiant.

Le mot « fidèle » se rapproche le plus de son voisin hébreu.

Israël a été élu par l'Eternel parmi tous les peuples pour être son peuple unique. Alors que le langage hébreu est dense, un seul mot décrit ce terme d'élu : bahiyr. Il n'y a qu'une seule élection décrite par un seul terme. 

Nous retiendrons aussi que dans le langage hébreu, les anges sont eux aussi élus (1Tim 5.21). Selon donc la langue hébreu, nous retiendrons qu’il ne peut avoir qu’un seul élu ; cela signifie que pour une fonction donnée on a besoin d’une personne, d’où, chacun à sa place. La représentation des doigts de la main telle que fabriquée par Dieu en donne une parfaite illustration : le pouce à une fonction, l’index une autre etc. L’élection est donc unique : il n’y a qu’un seul élu pour une seule fonction. Autant il y a de postes à pourvoir, autant il y aura d’élus. 

Plusieurs textes bibliques affirment ce qui suit :

"Race d'Israël, Son serviteur, Enfants de Jacob, ses élus (bahiyr) !" (1 Chron 16.13)

"Postérité d'Abraham, son serviteur, Enfants de Jacob, ses élus (bahiyr) !" (Psaume 105.6)

"Il fit sortir tson peuple dans l'allégresse, ses élus (bahiyr) au milieu des cris de joie." (Ps 105.43)

"Oui, l'Eternel a choisi (bahar) Sion, Il l'a désirée pour sa demeure " (Psaume 132.3)

« et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont » (1Cor 1.28)

 « car, quoique les enfants ne fussent pas encore nés et qu'ils n'eussent fait ni bien ni mal, -afin que le dessein d'élection de Dieu subsistât, sans dépendre des oeuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle » (Romains 9.11)

Ce seul mot vient de ‘‘bahiyr’’ qui signifie «élu ». Ce mot  ‘‘bahiyr’’ tire son origine de  ‘‘bahar’’ et  traduit ce qui est « sélectionné, choisi, élu, décidé, voulu, élite, préféré, distingué, délices, éprouvé, plaisir ».

QARA : l'appel pour donner un nom

Quand Dieu nous appelle, c'est pour nous donner un nom « car » il y a quelque chose derrière. Quand Dieu appela la lumière jour et les ténèbres nuit dans Genèse 1.5 la Bible utilise le même mot « qara » קָרָא.

Dans Genèse 3.20 "Adam donna (Qara') à sa femme le nom d'Eve : car elle a été la mère de tous les vivants." 

Ici on voit que Dieu donne à l’homme la faculté de trouver un NOM à sa femme, aux animaux, aux choses. Le but est de glorifier Dieu en lui remerciant pour cette faculté qu’il a reçue. Cela ne suffit pas de nommer les choses : c’est Dieu qui a donné à Eve la faculté d’être la mère de tous les vivants. Adam doit simplement découvrir ce que Dieu a fait. Pour l’homme c’est donc un don en relation avec l’action de Dieu. 

Dieu fait quelque chose dans ta vie, et c’est-à-toi, homme, femme à mettre un nom sur ce que Dieu vient de faire et ça nous rappelle le chant « compte les bienfaits de Dieu »

« On ne t'appellera plus Abram; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d'une multitude de nations. » (Genèse 17.5)

Il est donc très grave de nommer quelqu'un en l'insultant de tous les noms car alors on maudit la personne et on se maudit soi-même. 

L’appel pour créer

Appeler pour créer peut pousser plus loin qu’on ne pense lorsqu’on met en action sa propre foi :

« C'est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui a la foi d'Abraham, notre père à tous,  selon qu'il est écrit: Je t'ai établi père d'un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. 18 Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu'il devint père d'un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta postérité.… (Romains 4.16-17)

«  C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu'on voit n'a pas été fait de choses visibles. » (Hébreux 11.3)

 L'appel pour un but : être béni et pour multiplier

« Portez les regards sur Abraham votre père, et sur Sara qui vous a enfantés; Car lui seul je l'ai appelé, Je l'ai béni et multiplié. » (Ésaïe 51.2)

Une racine primaire du mot qara קָרָא identique l’idée d’accoster une personne rencontrée :

appeler, donner, invoquer, inviter, crier, s’écrier, chercher, lire, choisir, proclamer, publier, convoquer, offrir, s’adresser

L’appel pour rencontrer

 « Ma main a fondé la terre, et ma droite a étendu les cieux: Je les appelle, et aussitôt ils se présentent. » (Ésaïe 48.13)

Rencontrer, arriver, faire la connaissance de, survenir, apparaître, atteindre, se trouver, être saisi, faire fondre sur

"Mais l'Eternel Dieu appela (Qara') l'homme, et lui dit : Où es-tu ? " On parle donc ici de nommer les choses. Et quand Dieu nomme les hommes et les choses, alors il crée (Genèse 3.9)

L’appel pour publier

Parle aux enfants d'Israël, et tu leur diras : Les fêtes de l'Eternel, que vous publierez (Qara'), seront de saintes convocations. Voici quelles sont mes fêtes. (Lév. 23.2)

Qara  = Appeler, réciter, lire, s'écrier, proclamer, Appeler, crier, émettre un son bruyant, Appeler à, crier (pour de l'aide), en appeler (à Dieu), Lire à haute voix, se lire

Convoquer, inviter, appeler et ordonner, désigner, appeler et doter

Lorsque Dieu appelle la lumière "jour", alors il peut décider qui est appelé "élu". Ceux qui ne sont pas élus au départ peuvent donc le devenir par une simple parole de Dieu. Lorsque Dieu appelle "l'impur" "pur", c'est que la chose rendue pure, l'est devenue réellement. C'est un prodige, un miracle.

Puisqu'il n'y a aucune acception de personnes dans le plan du salut, l'amour de Dieu pour les hommes est aussi parfait qu'il ne l'est pour Israël son héritage.

Cela signifie en clair qu'une élection peut changer. On sait que peuple se dit en hébreu AM. Lorsque Dieu appelle son peuple LOAMI, cela veut-dire que son peuple perd son statut de peuple!

Toute décision de Dieu est conditionnelle !

 Les fidèles : Les fidèles sont ceux qui s’attachent, qui se tiennent tous ensemble quoi qu’il arrive

Le mot ‘‘dabaq’’ דָּבַק tire son essence d’une racine primaire  du verbe - s’attacher, atteindre, poursuivre, rester, se livrer, tenir ensemble, s’embrasser, s’accrocher, coller, adhérer, suivre étroitement, se joindre, rattraper, saisir.

Les fidèles qui sont stables, qui croient, qui font confiance (pendant une longue durée) sont tous attachés l'un à l'autre. Ils se tiennent ensemble, ils s'embrassent d'un saint baiser. Ils sont collés l'un à l'autre. Ils adhèrent à la même foi. Ils suivent le même Maître. La fidélité "dabaq" est celle que l'on rencontre là où règne un seul Esprit, une même Foi, une même expression de foi, là où on souffre quand un membre souffre. Voilà ce qui traduit la vraie fidélité selon es termes hébreux. Tous sont-ils appelés de la sorte ? S'agit-il d'un don particulier que certains ont reçu et pas d'autres ? Chacun sait dans son cœur dans quelle catégorie il se trouve.

Le mot aman אָמַן est une racine primaire du verbe - croire, confiance, éprouver, fidèle, foi, longue durée, stable, opiniâtre, établi, gouverneurs, nourrice, nourricier ;

La fidélité telle qu’exprimée à travers les Ecritures Sainte est portée dans l’Evangile de Jean à son chapitre 3. Ainsi, ce fidèle-là, est celui qui croit, qui fait confiance à Dieu, il est né d'en haut, est éprouvé dans sa vie mais il garde une détermination dans sa  fermeté et ne change pas quoi qu'il arrive. Ces fidèles-là donnent la vie, ils nourrissent les autres, ils sont "nourriciers".

Au finish ceux-là recevront la couronne de justice et règneront sur des villes et sur des pays pendant le règne du Messie : ils seront établis "gouverneurs". C'est l'une des plus belles fidélités : celle de la FOI. 

Le mot ‘‘hassiyd’’ quant à lui traduit ‘‘le fidèle, le bien aimé, le saint’’ 

« Car l'Eternel aime la justice, et il n'abandonne pas ses fidèles; Ils sont toujours sous sa garde, mais la postérité des méchants est retranchée. » (Psaume 37.28)

Fidèle : hassiyd חָסִיד vient d’un autre mot qui exprime l’adjectif saint soit : bien-aimé, bien, bon, pieux, aimer, piété, fidèle, miséricordieux, infidèle ; fidèle, aimable, pieux, saint, bon, miséricordieux.

Le mot par ailleurs traduit par  hassad חָסַד est une racine primaire  du verbe - se montrer bon, se couvrir de honte, être bon, être aimable, être recommandable.

Dans le prolongement le mot hessed חֶסֶד vient d’un  nom masculin qui exprime une idée de : grâce, miséricorde, bienveillance, bonté, amour, attachement, faveur, affection, piété, compassion, bienfaiteur, aimables, clémence, éclat, bien, bon, infamie, honte. 

Le fidèle reflète selon le terme en hébreu un caractère : חסידות 'Hassidout, qui caractérise « piété » ou « intégrité », de la racine חסד « générosité ».

La seule vraie fidélité HASSIYD ne peut évidemment provenir qu'après la nouvelle naissance, comme Esaïe le prophète nous le rappelle que le cœur est circoncis, que le cœur de pierre devient un cœur de chair, un cœur miséricordieux. Si le mot hassiyd décrit au départ quelqu'un de pieux et fidèle comme le sont en réalité les hassidim d'aujourd'hui, les caractères qui font gravement défaut et qui ne peuvent être obtenus que par le SANG de Jésus : se montrer bon, être bon, être aimable, posséder la grâce et la miséricorde, la bienveillance, la bonté, l'amour du prochain, l'affection, la compassion, l'amabilité.

" Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles.  Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau; j'ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair." (Ézéchiel 36.25-26)

"C'est là qu'ils iront, et ils en ôteront toutes les idoles et toutes les abominations. Je leur donnerai un même cœur, et je mettrai en vous un esprit nouveau; J'ôterai de leur corps le cœur de pierre, et je leur donnerai un cœur de chair" (Ézéchiel 11.18)

Dans le livre de l’Apocalypse on trouve quelques caractéristiques des chrétiens :

Ils sont avant tout des Témoins de Jésus par leur confession de foi comme par leur pratique de la foi (Apoc. 1.9 ; 6.9 ; 12.11,17 ; 17.6 ; 20.4).

Ils sont persévérants en Jésus, ne laissant pas les épreuves de la vie ou de la foi enlever leur foi personnelle et vivante en Christ (2.2 ; 3.10 ; 13.10 ; 14.12).

Leurs noms sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau (21.27).
A cette foi et persévérance en Jésus ajoutons :

Ils sont un peuple de rois et de sacrificateurs pour Dieu (1.5,6 ; 20.6).

Ils sont de ceux qui prient et voient leurs prières recueillies en haut dans des coupes d’or (8.3,4).

Ils sont de ceux qui lisent le Livre de la prophétie qu’est tout le message de la Bible (22.9).

Ils ont des robes blanches pour signaler la justice de Dieu dont ils sont revêtus (7.9).

Ils sont encore de ceux qui craignent le Seigneur Dieu (11.18),

qui gardent ses commandements (12.17),

et qui veillent à se garder pur du mal (16.15).

         Au-dessus de ces marques considérables :

ce sont des martyrs (témoins) qui n’ont pas craint de confesser Jésus-Christ jusque dans la mort (6.9).

Leur témoignage a suscité une réaction hostile, voir violente, mais ils persévèrent dans ce bon témoignage rendu à la vérité. C’est pourquoi ils portent le titre de Vainqueurs (12.11 ; 21.7),

ils portent et ils porteront le Nom du Seigneur comme diadème éternel. Etre chrétien, ce n’est pas une faiblesse ! C’est être fort, assuré en Christ de la vie éternelle, gardant la Parole de Dieu, gardant la foi en Jésus et gardant le témoignage de Jésus en tout temps et jusqu’au bout.

A. Vinet écrivait : « La vie est un livre dont chaque jour est une page et chaque heure une ligne ».

Ecrivons bien ce témoignage de Jésus dans le temps de notre vie et nous recevrons la couronne de Justice promise aux vainqueurs.

 

La déclaration du Christ est claire : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Mt 7.21).

Cet avertissement devrait nous inciter à examiner soigneusement nos convictions religieuses. Pourquoi ? Parce que bon nombre de ceux qui prétendent être ses disciples, qui prétendent avoir accompli de grandes choses en Son nom seront malgré tout rejetés. Il leur dira un jour : « Je ne vous ai jamais connus » (Mt 7.23).

Dans ces conditions, comment distinguer les vrais disciples du Christ — qui font la volonté du Père — de ceux qui appellent Jésus « Seigneur », mais refusent d’accomplir la volonté divine ?

Il existe à présent plusieurs centaines d’églises se prétendant toutes chrétiennes et prétendant toutes posséder une caractéristique unique leur garantissant l’approbation divine. Elles prétendent généralement avoir reçu un appel spécial, avoir été choisies par Dieu lui-même. Certains groupes non chrétiens prétendent, eux aussi, avoir été divinement choisis. Le panorama religieux est déconcertant. Pas étonnant que des millions de gens se méfient de la religion ! Comment découvrir la vérité dans tout ce méli-mélo ?

  C’est possible, quand nous sommes disposés à examiner objectivement les faits et à accepter la vérité telle qu’elle est révélée dans les Écritures.

  Jésus est réel. Il a été ressuscité. Il est vivant. Et son impact sur le monde dépasse celui de n’importe quel autre homme ayant vécu.

  Nombreux sont ceux qui ont entendu parler du Christ, mais rares sont ceux qui connaissent Ses enseignements. Qui savent quelle était sa mission ? Qu’est-ce qui distingue ses vrais disciples ? Qui le représente fidèlement ?

  Jésus a dit : « Je bâtirai mon Église » (Matth. 16.18). Le mot traduit dans la Bible par « église » est ekklésia , mot grec signifiant assemblée ou, plus exactement, les appelés (D’après Vine’s Complete Expository Dictionary of Old and New Testament Words , ekklésia est la juxtaposition de deux mots : ek — signifiant tiré de … — et klesis signifiant un appel (de kaleo = appeler ), et les Grecs se servaient de ce mot pour décrire un rassemblement de citoyens réunis pour discuter des affaires de l’État (Actes 19.39 » (1985, rubrique « assemblée »).

L’épître aux Hébreux qualifie cet organisme, composé des croyants, d’« assemblée des premiers-nés » (version Louis Segond) ou « l’assemblée et […] l’Église des premiers-nés » (version Ostervald) (Hébreux 12.23). Pour Paul, il s’agissait en outre de « l’Église du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité » (I Tim. 3.15).

  Jésus a averti ses fidèles : « Étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent » (Mt. 7.14).

CONCLUSION :

A la fin de notre parcours pour rechercher le sens profond de appelé, élus et fidèles, que dirons-nous de notre position et service devant Dieu ?

Sommes choisi ?

La foi n’étant pas abstraite puisqu’elle doit se manifester pour attester au monde notre appartenance au Christ, nos œuvres portent-elles le sceau d’approbation divine ?

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