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OTRE e
(Exode 23.20-33)
Introduction :
Après avoir fait sortir son peuple de l’esclavage de l’Egypte, Dieu le destine à un héritage meilleur comme le décrit si bien le Psaume 114. En lisant ce Psaume, nous comprenons que Dieu ne délivre pas l’homme pour ensuite l’abandonner, mais pour cheminer avec lui jusqu’à l’accomplissement de sa destinée. Ce rappel de la puissance de Dieu sur la route de son peuple est une illustration de la marche chrétienne sous le regard du Saint-Esprit.
Mais de manière critique, qu’est-ce qui nous empêche d’entrer dans notre héritage ?
Les ennemis de notre héritage veulent nous tuer ou nous détruire ou nous empêcher de prendre possession de notre héritage. Par la prière, le jeûne, la méditation de la Parole de Dieu, l'obéissance à la Parole de Dieu, la marche avec Dieu en s'appuyant sur Lui seul, nous pouvons vaincre ces ennemis et prendre possession de notre héritage.
Dans l’Ancien Testament, Dieu mettait en garde son peuple contre les habitants du beau pays où Il les conduit afin de les déloger pour leur donner en héritage leur possession. Découvrons ensemble la signification du nom de chacune de ces nations et nous nous apercevrons que ces peuples étaient un type du combat spirituel à livrer aujourd’hui pour entrer dans notre possession.
Exode 3:8 Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays où coulent le lait et le miel, dans les lieux qu'habitent les Cananéens, les Héthiens, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens.
Ces peuples désignés de manière commune sous l’appellation « Cananéens » sortent de la racine génétique de Canaan, fils de Cham et petit-fils de Noé. Les listes des peuples habitant Canaan sont très variables ; deux nations (Genèse 13.7) ; cinq nations (Nombres 13.29) ; six nations (Exode 3.17 ; Juges 5.3) ; dix nations (Genèse 15.19-21) ou même douze nations (Genèse 10.15-20 ; Deutéronome 7.1 ; Josué 3.10). La signification des noms de ces différentes nations est à prendre avec beaucoup de sérieux dans le combat spirituel de la marche avec Dieu.
Voici leur signification :
1) LES CANANEENS
Cananéens ou canaanites signifie habitant de Canaan qui signifie « inférieur, bas, déprimé ». Par ailleurs, Canaan peut désigner ce qui est courbé ou soumis.
Nous comprenons que la stratégie de notre ennemi le diable est de passer par les hommes et les circonstances pour nous assujettir, nous soumettre ou nous réduire à la plus simple expression. Le diable peut passer par notre pensée ou par ses instruments humains encore par des circonstances pour nous faire comprendre que nous ne sommes pas la personne indiquée, choisie ou capable. Ce nom Cananéen introduit plusieurs esprits :
Ce sont des géants qui occupent le terrain et qui nous empêchent de prendre possession de notre héritage. Le but des esprits de type Cananéen est de nous décourager, nous rendre faibles (par exemple sur le plan de la prière, de la méditation de la Parole de Dieu), de nous rendre dépendants de toutes sortes de choses vaines (exemple : alcool, drogue, cigarette, pornographie, habillements sexy) afin de nous priver de notre héritage ou de nous empêcher d'en prendre totalement possession.
2) LES HETHIENS : ils sont issus de Heth dont le nom signifie « terreur, peur, panique, embrouille »
Devant des situations, l’esprit des Héthiens nous pousse à la peur, à la panique et la dépression s’installe. Les Héthiens représentent ainsi des esprits qui amènent la peur, la terreur, la dépression pour nous paralyser et nous tenir loin de notre héritage.
La peur peut nous pousser à refuser d'avancer pour affronter une adversité que Dieu veut écraser pour nous; elle peut aussi nous pousser à faire le mal (une forme de foi négative).
La peur peut entraîner la mort, les maladies, les inquiétudes, les tourments. Nous ne devons pas nous soumettre à la peur.
Face à la peur, nous devons nous souvenir de Romains 8:31 ... Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
Tout au long de la vie d’un être humain, il fait face à de nombreux événements. Aussi, les événements les plus douloureux de notre vie ont-ils tendance à créer en nous des appréhensions quant à de nombreuses choses. Nous sommes tous confrontés à des peurs d’origines variées qui peuvent être soudaines comme un claquement de porte ou même une sonnerie, qui nous surprendrait mais encore comme des peurs plus profondes par exemple la perte de son emploi, d’un proche, la peur de mourir, de vomir, d'être blessé et autre dont nous sommes tous touchés.
Il y a aussi les peurs phobiques qui se rapprochent des peurs profondes :
- l’agoraphobie qui est un trouble anxieux caractérisé par une anxiété (ou un évitement) liée à des endroits ou des situations d'où il pourrait être
- la claustrophobie est la claustrophobie est la peur des espaces confinés, des lieux clos, des petites pièces et de l'enfermement. Elle est classifiée en tant que trouble anxieux et peut causer une crise de panique. Des hommes et des femmes de tous âges peuvent éprouver, de manière ponctuelle ou durable une peur atteignant parfois la panique, avec sueurs et sensation d'étouffement, lorsqu'ils sont enfermés dans un lieu clos. On les dit claustrophobes. Ce trouble survient parfois à la suite d'un traumatisme ou d'une longue maladie.
Les nombreuses peurs assez récurrentes auxquelles nous sommes tous confrontés avec des réactions différentes selon notre sensibilité que nous pouvons distinguer par leurs intensités et leurs causes :
- des peurs qui sont soudaines (le claquement de porte cité au-dessus par exemple) qui peuvent provoquer un affolement et/ou une réaction de panique
- des peurs qui sont liées à une appréhension (d’un examen ou d’une opération par exemple) qui eux provoquent la plupart du temps de l’inquiétude, du trac et de l’anxiété qui sont des réactions qui durent dans le temps.
- des peurs imaginaires, comme ça l’est chez l’enfant par exemple, la peur des monstres et autres choses surréalistes.
- des peurs qui sont déclenchées automatiquement sans raisons, inconsciemment de l’individu.
-l’anxiété est une peur qui est anticipée, celle-ci est le vécu associé à l’attente.
- l’angoisse reste une anxiété avec de nombreux signes physiques.
L’anxiété et l’angoisse sont deux peurs « sans aucuns objets », il n’y a aucun danger, mais on a déjà peur.
- la panique ou la frayeur sont des peurs qui sont des peurs d’une extrême intensité qui peuvent aller jusqu’à provoquer des troubles organiques et physiques sérieux (diarrhée, perte de contrôle, tension, et….)
La peur de l’insécurité : Certaines personnes redoutent de se retrouver dans des situations où elles se verront privées d’un certain confort ou même du nécessaire pour vivre. Elles ont peur de se retrouver sans toit, sans électricité, sans eau.
La peur de la solitude : Certaines personnes redoutent de se retrouver seules, ou célibataires.
La peur de la pauvreté : L’être humain veut à tout prix éviter de se retrouver sans sou. Ne pas avoir de l’argent l’expose à l’insécurité justement qu’il doit redouter.
La peur de la vieillesse : Il est des personnes qui tiennent à leur beauté, à la fraîcheur de la jeunesse, etc. Elles sont minées par l’obsession de ne pas vieillir. En clair, elles refusent d’accepter le cycle naturel de l’être humain : enfance-jeunesse-vieillesse.
La peur de la mort : Redouter la mort est une crainte qui arrive à hanter plusieurs d’entre nous. Certains réagissent en étant très méticuleux sur leur santé. D’autres par contre cherchent à combattre le feu par le feu : « on mourra tous un jour donc allons-y ! »
La peur de la critique : Quand on manque d’estime personnelle, il est clair qu’on aura tendance à repousser la critique. Cela s’explique simplement par le fait que l’estime personnelle est déjà affectée, et donc la personne perçoit chaque critique comme une offense.
La peur de la maladie : Ce sont ces personnes-là qu’on appelle les hypocondriaques. Il faut faire confiance à Dieu quant au fait qu’il prenne soin de nous. Ensuite, il faut soi-même avoir un mode de vie sain.
La peur de perdre un être cher : Cette peur emmène plusieurs à surprotéger leurs proches ou à contrario à se couper du monde pour éviter d’être blessé(e). Pour résumer, les signes extérieurs sont la jalousie excessive, la possessivité extrême ou encore l’introversion à l’excès.10.8-43, Deutéronome 7.1-5 ; Josué 1.8).
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