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LA SPIRITUALITÉ DANS LA FORMULE DU BAPTÊME ?

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Introduction : 

De plus en plus des controverses s’élèvent au sujet du baptême. Deux formules divisent les enfants de Dieu, donnant lieu à des interprétations à la fois honteuses et alarmantes parce l’ignorance du contexte créé des prétextes, causant des sujets de polémiques constantes.

Les dégâts sont tels que les enfants de Dieu se déchirent, se dénigrent mutuellement et chaque partie se croit meilleure que l’autre. Les arguments avancés par chaque côté semblent si convainquant les uns que les autres, que nous avons découvert des leaders d’église se baptiser de nuit afin de ne pas perdre leurs brebis disent-ils.

Au-delà des faits, que signifient concrètement les deux expressions autour de laquelle se livre au nom du Seigneur, une guerre sans merci qui a déjà fait des victimes, dévié plusieurs et placé un grand nombre dans l’expectative pour finalement adopter  la position : ‘‘le baptême ne sauve pas, il faut mieux rester comme ça’’. Alors, que voulait dire le Christ ? Les Apôtres ont-ils désobéi à l’ordre de la grande commission en pratiquant autre chose dans le livre des Actes, le Saint-Esprit les conduisant à la rébellion contre les ordres du Seigneur ? 

Le contexte : 

Jésus s’adresse à ses disciples à la fin de sa mission terrestre. Avant de promulguer la grande commission  ‘‘Jésus leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie’’ (Jean 20.21). 

Les Ecritures Saintes sont très claires : ‘‘Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs’’ (Jean 4.22).

Jésus ayant apporté le salut aux siens selon le plan de rédemption divin commande aux disciples qu’il avait formé depuis trois et demi d’étendre la bonne nouvelle au monde entier afin qu’au jour du jugement, la sentence divine contre tout pécheur soit juste. La peuple juif connaissait Dieu le Père, d’où l’expression ‘‘Abba, Père’’ dans : ‘‘En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux !’’ (Mt 6.7-9) 

Il connaissait le Saint-Esprit : ‘‘Hommes au cou raide, incirconcis de cœur et d’oreilles ! vous vous opposez toujours au Saint–Esprit, vous comme vos pères’’ (Actes 7.52). 

Mais les Juifs ont rejeté Jésus, l’auteur de leur délivrance (salut). Pourtant, hors de Lui, il n’y a de salut en aucun autre reporte sans équivoque Actes 4.32. Christ s’établit dès lors comme la condition sine qua non, la plaque tournante absolue pour être sauvé. Les Juifs qui l’ont rejeté doivent le confesser pour être baptisé afin d’entrer en communion dans l’amour du Père qui a tant aimé le monde, la grâce du Seigneur Jésus Christ, mort sur la croix pour le salut de l’humanité déchue,  la communication du Saint-Esprit pour leur régénération. Il convient de préciser que les Juifs connaissaient le Père et le Saint-Esprit (Actes 7). Il ne leur manquait plus que Jésus pour entrer dans le plan parfait de la rédemption. 

Les païens quant à eux se doivent de connaître le Père comme Créateur de toute chose, Christ, l’Oint de Dieu qui apporte la réconciliation pour la paix avec Dieu par le pardon des péchés et le rejet des idoles muettes pour accepter le salut gracieusement offert par sa mort a leur place sur la croix de Golgotha ; enfin, accepter le Saint-Esprit pour leur restauration dans le plan parfait de Dieu établit depuis avant la fondation du monde à leur égard. 

  1. 1.   LA FORMULE DE BAPTEME AU NOM DU PERE, DU FILS ET DU SAINT-ESPRIT

 A-   L’IMPACT SPIRITUEL DE LA FORMULE 

Loin d’être une simple formule, l’expression ‘‘au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit’’ enseigne une vérité incontestable :

Au nom du Père : retourner avec des larmes de repentance au Père, Créateur de toute chose contre qui nous avons été rebelles par notre vie de péché. Nous constaterons que ceux qui venaient a Jean Baptiste confessaient leurs péchés en premier et ils étaient baptises ensuite.

-   Au nom du Fils : Apres la chute, le Père promis en Genèse 3.15, un fils qui écraserait la tête du serpent. Se faire baptiser au nom du Fils consiste a croire que Christ est le Fils promis qui par son sacrifice sur la croix a accompli la promesse de la rédemption pour notre salut complet.

- Au nom du Saint-Esprit : Initialement, l’homme est créé pour fonction indépendamment, mais pour une victoire qui ne peut être dissociée des principes de l’Esprit de Dieu. Se baptiser au nom du Saint-Esprit consisterait simplement à se remettre au Saint-Esprit pour notre régénération par le façonnement du caractère de Dieu en nous tel que contenu en Christ, le dieu manifeste en chair et quia vécu au milieu de nous pour nous servir de modèle au service de Dans tant par sa vie, ses actes, ses paroles, ses pensées, son zèle pour l’œuvre de Dieu que son attitude et comportement. 

Ainsi, au cours de la rencontre des trois personnes de la trinité par le baptême au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, une chose importante se manifeste : le Père le reçoit comme un enfant, le Fils le reçoit comme un frère, et le recouvre du manteau de sa pureté, le Saint-Esprit le dote de cet Esprit par lequel il peut dire « Abba, Père. » « Au nom de » peut aussi être l’équivalent à : sur ordre de, dans la présence de  ou dans le Père, et dans le Fils, et dans le Saint-Esprit. 

Par ailleurs, baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, c’est baptiser avec l’assurance que toutes les grâces dont le Dieu trois fois saint est la source seront communiquées au croyant, qu’il est reçu par le baptême dans la communion du Père, source éternelle de tout amour, de toute vie ; dans la communion du Fils, qui l’a racheté et qui fait de lui un membre vivant de son propre corps ; dans la communion du Saint-Esprit, qui l’éclaire et le sanctifie. Telle est la riche et profonde signification du baptême chrétien, qui a pour fruit la purification et la régénération par le Saint-Esprit (Jean 3.5 ; Tite 3.5).

Nous trouvons ainsi dans cette solennelle parole de Jésus-Christ une révélation complète de Dieu, tel que l’Église le connaît et l’adore et tel qu’il répond seul aux profonds besoins de notre âme. L’Écriture, en effet, ne présente pas les rapports de ces trois Êtres de l’essence divine comme objets de spéculation, mais comme la source de toutes les grâces qui sont indispensables à la vie spirituelle (2Cor 13.13). Ôtez à la foi l’un de ces noms divins, avec les dons qu’il nous garantit, et aussitôt le chrétien sentira une diminution dans sa foi, dans sa vie ou dans son espérance. 

Le passage ci-après tirée de la version Louis Segond Révisée stipule en des termes sans équivoques :

‘‘C’est lui, Jésus–Christ, qui est venu avec de l’eau et du sang, non avec l’eau seulement, mais avec l’eau et avec le sang ; et c’est l’Esprit qui rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel : le Père, la Parole et l’Esprit Saint. Et ces trois sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord’’ (1 Jean 5.6-8).

(Extrait d’un livre en préparation 2012)

Dr André CHOUBEU.

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